Ville et énergie. Spécificité et complexité de la question en France

Abstract

Anne Grenier Cities and energy The specific nature and complexity of the question in France. France has joined in the global policy to fight global warming and reduce energy use, despite the fact that its nuclear and hydroelectric programmes mean its electricity is largely clean. As far as transport is concerned, changing fuel will not be enough to reduce global warming ; in fact, distances need to be reduced by organising cities more rationally. Behaviour needs to be changed, in the home and generally, through appropriate social engineering measures. ADEME has defined an outline for these.

Vers un développement durable de l’aire urbanisée de la région Ile-de-France : une démarche amorcée

“…L'objectif de cet article est de montrer, à travers l'analyse des schémas directeurs d'aménagement du territoire, comment la planification urbaine a petit à petit évolué pour s'orienter et imposer un développement durable de la région Ile-de-France. Sans revenir sur la définition du développement durable en général, rappelons simplement que la ville durable se définit selon Grenier (2007) comme une ville dense, une ville des courtes distances, de lutte contre l'étalement urbain, qui garantit mixité sociale et diversité fonctionnelle et se développe prioritairement en relation avec les transports en commun. Nous verrons ainsi à travers l'étude des différents schémas directeurs comment ces objectifs de densité, de lutte contre l'étalement urbain, de développement des transports en commun, etc.…”

Recherche locale et théorie des jeux appliqués à la création de typo-morphologies compactes

“…Divers auteurs en développent le concept à l'échelle de la ville, en complément à la densité (Bertaud & Malpezzi, 2003 ;Bonin & Tomasoni, 2013 ;Dantzig & Saaty, 1973 ;Frankhauser, 2002 ;Frankhauser, Tannier, Vuidel, & Houot, 2008 ;Halleux J.-M., 2012 ;Jenks, Burton, & Williams, 1996) (Katz, 1993 ;Kirwan, 1992 ;Maignant, 2005 ;Pouyanne, 2004). D'autres l'appliquent à l'échelle du bâti pour les économies d'énergie (Pupille J.-M., 2013 ;Arantes, Marry, Baverel, & Quenard, 2016 ;Grenier, 2007) et de matériaux (Marique, 2013). Les méthodes de calcul de la compacité surfacique utilisées couramment à l'échelle macro et celles de la compacité du volume bâti sont exploitées dans l'outil à l'échelle infralocale et plus précisément à l'échelle de l'îlot afin d'en étudier le bâti, le non-bâti et l'ensemble résultant.…”