“…La frustration des communautés autochtones est perceptible au Québec, où les questions relatives à la foresterie ont été au coeur de mobilisations politiques par l'entremise de blocus et d'actions en justice. On n'a qu'à mentionner les Algonquins de Lac-Barrière, les Innus de la Côte-Nord ou les Attikameks de la Mauricie comme exemples de conflits de longue durée touchant l'impact des pratiques forestières industrielles et l'insuffisance des processus consultatifs (Matchewan, 1990;Trudel, 2005;Fortier 2008 Kneeshaw, 2008;Beaudoin, St-Georges et Wyatt, 2012), la concertation et les partenariats entre l'industrie forestière et les communautés autochtones (Beaudoin, Lebel et Bouthiller, 2009;Beaudoin et Lebel, 2011;Wyatt et al, 2013), la certification forestière (Teitelbaum et Wyatt, 2013), ou l'intégration des savoirs autochtones dans la gestion forestière (Chiasson, Boucher et Martin, 2005;Lathoud, 2005). Alors que tous ces travaux touchent indirectement le cadre juridique et son influence structurante, peu l'abordent de manière explicite et concrète.…”