Scholars have debated whether executive power sharing can secure peace in multiethnic states, but concerns about endogeneity due to reverse causation render this a difficult problem for empirical analyses. In the absence of a suitable instrumental variable, I explore an actor-based approach by studying a simple formal model. This highlights the conditions under which governments are likely to share power with a domestic challenger depending on the threat of violence. I then formulate a statistical “strategic selection” model that closely mirrors the theoretical model, thereby directly incorporating endogeneity. Applied to data at the level of ethnic groups, the estimation results indicate that power sharing is indeed enacted strategically by governments in anticipation of the risk of conflict. However, shedding new light on an ongoing debate, I find that the critics have overstated the case against power sharing: rather than spurring it, power sharing robustly reduces civil conflict.
Expertos han debatido si el reparto del poder ejecutivo puede garantizar la paz en los estados multiétnicos, pero las inquietudes sobre la endogeneidad debido a la causalidad inversa hacen que este sea un problema difícil para aplicar métodos de análisis empírico. A falta de una variable instrumental apropiada, exploro un enfoque basado en los actores aplicando un modelo formal simple. Esto pone de manifiesto las condiciones en las que es probable que los gobiernos compartan el poder con un adversario local en función de la amenaza de violencia. A continuación, formulo un modelo estadístico de “selección estratégica” que refleja fielmente el modelo teórico, incorporando así, de forma directa, la endogeneidad. Al aplicar los datos de acuerdo con los grupos étnicos, los resultados de la estimación indican que el reparto de poder es, en efecto, una práctica estratégica de los gobiernos en previsión del riesgo de conflicto. Sin embargo, al arrojar nueva luz sobre un debate en curso, descubro que los críticos han sobredimensionado los argumentos contra el reparto de poder: en lugar de estimular el conflicto, el reparto de poder reduce considerablemente los conflictos civiles.
Des chercheurs ont débattu pour savoir si le partage du pouvoir exécutif pouvait garantir la paix dans les États multiethniques, mais les préoccupations liées à l'endogénéité résultant de la causalité inverse compliquent cette problématique pour les analyses empiriques. En l'absence d'une variable instrumentale adaptée, j'explore une approche basée sur les acteurs en étudiant un modèle formel simple. Cela me permet de mettre en évidence les conditions dans lesquelles les gouvernements sont susceptibles de partager le pouvoir avec un opposant national en fonction de la menace de violence. Je formule ensuite un modèle statistique de « sélection stratégique » qui reflète fidèlement le modèle théorique en intégrant directement l'endogénéité. Appliqués à des données au niveau des groupes ethniques, les résultats de l'estimation indiquent que le partage du pouvoir est effectivement adopté de manière stratégique par les gouvernements en anticipation du risque de conflit. Cependant, en apportant un nouvel éclairage sur le débat actuel, je constate que les critiques ont exagéré les arguments contre le partage du pouvoir: plutôt que d'encourager les conflits civils, le partage du pouvoir les réduit fortement.