“…L'accent peut, à sa façon, servir à ériger une frontière entre « le soi » et « l'autre » (et les siens et les autres), donnant l'impression paradoxale que « c'est toujours l'autre qui a un accent » (Walter, 1998 : 21 ;voir aussi Meyer, 2011 ;Prikhodkine, 2019 ;Pustka et coll., 2019). Il peut aussi servir de levier pour traduire le mépris envers l'autre (Razafimandimbimanana et Wacalie, 2020). En France, on constate l'existence d'une doxa unilinguiste (ou monolinguiste) où l'accent parisien supposément « neutre » prédomine (Boyer, 2016 ;Pustka et coll., 2019).…”