Une douleur post-néphrectomie

Masse kystique postopératoire

“…Son incidence est estimée à environ 12 à 24 % [1,2]. Plus rarement, elle complique une chirurgie vasculaire ou rachidienne [3].…”

“…Elle correspond à une formation pseudo kystique faite par la fuite de liquide lymphatique à partir des canaux lymphatiques lésés. Cette lésion décrite pour la première fois par Kobayashi et Inoue en 1950, complique le plus souvent les curages ganglionnaires extrapéritonéaux ; elle est moins fréquemment intrapéritonéale car le péritoine résorbe la lymphe [1]. Histologiquement, la paroi de la lymphocèle est formée d'un tissu fibreux dense sans cellules épithéliales.…”

“…Des survenues tardives au-delà de la première année doivent faire rechercher une récidive tumorale associée [6]. Certains facteurs de risque prédisposent à l'apparition de lymphocèles, notamment une héparinothérapie postopéra-toire, une radiothérapie externe et une atteinte ganglionnaire métastatique [1,4]. En revanche, aucune relation n'a été établie avec l'âge, le stade de la maladie et le type de lymphadénectomie.…”

“…Quand la lymphocèle est de grande taille, elle se manifeste par des signes compressifs urinaires, vasculaires ou digestifs [4]. L'examen clinique peut trouver une masse palpable [1]. L'imagerie est primordiale pour la prise en charge de ces lésions.…”

“…L'échographie est l'examen initial ; elle met en évidence une masse liquidienne pure ou remaniée, arrondie ou ovalaire, parfois cloisonnée. Une compression urinaire ou vasculaire peut être retrouvée [1,5]. La tomodensitométrie révèle une lésion hypodense à paroi fine, non rehaussée après injection de produit de contraste.…”