Understanding day care enrolment gaps

Abstract

We document day care enrolment gaps by family background in a country with a universal day care system (Germany). Research demonstrates that children of less educated or foreign-born parents can benefit the most from day care, making it important to understand why such enrolment gaps exist. Using a unique data set that records both stated demand and actual usage of day care we demonstrate that differences in demand cannot fully explain the enrolment gaps. Investigating supply-side factors using quasi-experimental designs, we find that reducing both parental fees and scarcity of places significantly decreases enrolment gaps by parental education but not by parental country of birth. We discuss implications for policy.

Barriers to accessing formal childcare services for underprivileged populations: a cognitive approach

“…Premièrement, la définition des populations défavorisées est très hétérogène. Bien qu'il s'agisse des deux mesures majoritairement utilisées, définir les populations défavorisées par leur niveau de revenu ou par leur statut professionnel peut poser des problèmes d'endogénéité (Abrassart & Bonoli, 2015;Jessen et al, 2020). Privilégier des mesures telles que le niveau d'éducation parental ou le statut migratoire s'avère donc souhaitable dans les futures études pour éviter ces problèmes et rendre les résultats plus faciles à comparer.…”

“…Cependant, toutes les études portant sur leurs préférences sont rétrospectives, c'est-à-dire qu'elles sont effectuées après que les choix de modes de garde aient été faits (Binet et al, 2003;Fenech & Skattebol, 2019;Grace et al, 2014;E. Greenberg, 2016;Herman, 2017;Holloway, 1998;Jessen et al, 2020Jessen et al, , 2020Johnson et al, 2017;Kahn & Greenberg, 2010;Marshall et al, 2013;Rönkä et al, 2017;Sandstrom & Chaudry, 2012;Skattebol, 2016;Wolf et al, 2020). À ce titre, il n'est pas surprenant qu'un certain nombre de parents gardant leur enfant à la maison déclarent préférer ce mode de garde, mais ces préférences sont difficilement interprétables.…”

“…Au sein de chaque barrière, les éléments ont été classés par ordre décroissant en fonction du nombre de mention dans la littérature. Par exemple, la croyance qu'un enfant qui n'est pas encore en âge d'aller à l'école doit rester auprès de ses parents est reportée par six articles (Binet et al, 2003;Fenech & Skattebol, 2019;Grace et al, 2014;Jessen et al, 2020;Pavolini & Van Lancker, 2018;Van Lancker & Ghysels, 2016b), alors que celle qu'ont les parents défavorisés sans emploi de « voler une place » aux parents biactifs n'est décrite que par un article qualitatif (Binet et al, 2003).…”

“…Par exemple, si l'étude de Jessen et al (2020) confirme l'importance du plus grand nombre d'opportunités de garde formelle dans le moindre accès des populations les moins éduquées aux modes d'accueil formels (item exact : les grands parents peuvent s'occuper des enfants, Hedges'g = 0,24, CI 95% [0,21; 0,26]), cela n'est pas vrai pour les populations migrantes, qui ont encore moins de possibilités de garde grand-parentale que le reste de la population allemande (Hedges'g = -0,13 ; CI 95% [-0,16 ; -0,10]). À l'inverse, lle manque d'aisance des familles avec les démarches administratives est davantage un frein pour les populations migrantes que pour les familles les moins éduquées (respectivement Hedges' g = 0,47, CI 95% [0,44; 0,49] et Hedges'g = 0,22, CI 95% [0,44; 0,49]) (Jessen et al, 2020).…”

“…les informations au sujet des bénéfices des modes d'accueil (Fenech & Skattebol, 2019;Holloway, 1998) les informations au sujet des structures existantes (E. Greenberg, 2016) les informations au sujet des subventions et des aides disponibles (Binet et al, 2003;E. Greenberg, 2016) Manque des motifs traditionnels pour la garde d'enfant (score moyen : 1,9/2) Puisque les parents défavorisés sont souvent sans emploi, un autre facteur susceptible d'orienter les préférences des parents, et initialement absent de notre modèle théorique, est l'absence des motifs traditionnels pour avoir recours aux modes d'accueil formels, à savoir la conciliation vie familiale / vie professionnelle (Jessen et al, 2020;Johnson et al, 2017;Kahn & Greenberg, 2010;Sibley et al, 2015;Van Lancker & Ghysels, 2016b). Bien que, d'après Holloway (1998), certaines familles défavorisées aient recours aux modes d'accueil formels en étant au chômage, un lien est généralement établi dans les études entre le fait qu'un des deux parents soit au chômage ou sans emploi et la non-participation aux modes d'accueil formels 30 .…”