Ultrasonography: A Noninvasive Tool to Diagnose a Caliber-Persistent Labial Artery, an Enlarged Artery of the Lip

Abstract

Ultrasonography and color Doppler imaging may be useful noninvasive tools for the diagnosis and preoperative evaluation, as well as the follow-up, of labial lesions related to a CPLA, thus eliminating the need for diagnostic surgery in typical pulsatile nodules. Ultrasonography may help distinguish a CPLA from other vascular lesions of the lip such as an aneurysm. Atypical cases or chronic ulcerations mimicking a cancer should undergo biopsy so that a malignant process is not missed.

Intra-oral calibre persistent artery

“…In the oral cavity, this abnormal artery was first described in 1973 by Howell and Freeman but they called it ''prominent inferior labial artery'' (Howell and Freeman, 1973). This was followed by a series of reports that used the term ''CPA'' (Miko et al, 1980(Miko et al, , 1983Marshall and Leppard, 1985;Jaspers, 1992;Lovas and Goodday, 1993;Lovas et al, 1998;Manganaro, 1998;Flaitz, 2000;Kua et al, 2000;Howell and Freeman, 2002;Lewis, 2003;Vazquez et al, 2005;Kocyigit et al, 2006).…”

“…This vascular anomaly has been described in the stomach and jejunum with different names including submucosal arterial malformation, Dieulafoy disease, cirsoid aneurysm, and exulceratio simplex (Varga et al, 1986;Vazquez et al, 2005;Scudiere et al, 2006). In the oral cavity, this abnormal artery was first described in 1973 by Howell and Freeman but they called it ''prominent inferior labial artery'' (Howell and Freeman, 1973).…”

Artère labiale de calibre persistant

“…Elle touche le plus souvent des sujets entre 50 et 60 ans ; le plus jeune cas publié concernait une jeune femme de 20 ans [1]. Bien que rarement rapportée dans la littérature, sa fréquence serait relativement élevée, de l'ordre de 1 à 2 ‰ (Howell et Freeman in [2], Lovas et al in [4]). Histologiquement, on observe une artère avec un diamètre important dont la paroi est remaniée : épaississement ou quelquefois amincissement de la paroi, épaississement de l'intima, fragmentation de la limitante élastique interne, épaississement du muscle lisse, présence de plaques d'athé-rosclérose avec parfois une occlusion partielle et des petites calcifications [3,4].…”

“…Bien que rarement rapportée dans la littérature, sa fréquence serait relativement élevée, de l'ordre de 1 à 2 ‰ (Howell et Freeman in [2], Lovas et al in [4]). Histologiquement, on observe une artère avec un diamètre important dont la paroi est remaniée : épaississement ou quelquefois amincissement de la paroi, épaississement de l'intima, fragmentation de la limitante élastique interne, épaississement du muscle lisse, présence de plaques d'athé-rosclérose avec parfois une occlusion partielle et des petites calcifications [3,4]. Dans le diagnostic différentiel, on peut évoquer une malformation ou une tumeur vasculaire (ectasie vasculaire, anévrysme, hémangiome, hyperplasie endothéliale papillaire intravasculaire), un pseudo-kyste salivaire rétentionnel lorsque la lésion est de couleur bleuâtre, un carcinome épidermoïde lorsqu'il existe une ulcération chronique.…”

“…En réalité, le diagnostic est rapidement confirmé si on réalise un écho-Doppler couleur : il met en évidence l'artère de calibre persistant et permet de préciser ses dimensions (diamètre et longueur). Il n'est pas nécessaire de recourir à la biopsie pour confirmer le diagnostic (1,4,5). Après la confirmation du diagnostic, on propose l'abstention thérapeutique excepté lorsqu'il existe une ulcéra-tion chronique.…”