Tumeurs stromales gastro-intestinales

Les tumeurs stromales gastro-intestinales : expérience de vie réelle d’un centre marocain

“…Les épigastralgies et le syndrome anémique étaient les motifs de consultation les plus fréquents (plus des deux tiers des cas) dans notre série, tandis que l'hémorragie digestive extériorisée n'était présente que chez un seul patient. Les GIST se développent, avec une fréquence décroissante, à partir de l'estomac (60 à 70 %), l'intestin grêle (20 à 30 %), le côlon (10 %), la région rectale et périanale (< 5 %), l'oesophage, le mésentère et l'appendice (< 1 %) [3,12]. Dans notre série, en concordance avec ces données de la littérature, environ 70 % des cas étaient localisés au niveau de l'estomac et 30 % au niveau de l'intestin grêle.…”

“…La TDM spiralé thoraco-abdomino-pelvienne est la référence dans le bilan d'extension des GIST [16]. Les métastases synchrones se voient dans 25 à 30 % des cas et touchent principalement le foie et le péritoine [3,17,18]. 43,5 % des GIST étaient diagnostiquées au stade métastatique chez nos patients.…”

“…Elles y touchent tous les segments : de l'oesophage à l'anus, et exceptionnellement le mésentère et le péritoine [1][2][3]. Historiquement, ces tumeurs ont été diagnostiquées à tort comme des léiomyomes, des léiomyosarcomes ou des léiomyoblastomes jusqu'à l'identification des mutations c-Kit et du récepteur du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFR) [4].…”

Un cas de péritonite septique consécutive à la rupture d’une tumeur stromale gastro-intestinale cæcale

“…Aucun consensus n'existe concernant les marges optimales de résection, cependant, une marge de 1 à 2 cm est considérée comme suffisante. La perforation pré-opératoire entraîne une dissémination tumorale péritonéale avec une survie similaire à celle des patients humains ayant une exé-rèse incomplète [19]. Dans le cas rapporté ici, la marge de résection était de 1 cm au cours de la chirurgie.…”

“…Les GIST sont des tumeurs extrêmement radio-et chimiorésistantes [1,5,19]. En médecine humaine, les inhibiteurs des tyrosines kinases (ITK) ont montré des résultats spectaculaires, révolutionnant ainsi leur traitement [19].…”