Deux phénomènes interdépendants sont ici questionnés : ce qui permet, écologiquement, la mise en relation sujet-environnement puis, la dynamique de cette mise en relation. Pour ce faire, deux courants scientifiques sont mobilisés : l’affordance dans son acception actuelle et la sociologie de la traduction. Si chacun de ces courants à sa propre sémantique et épistémologie, tous deux initient des ruptures dans la manière d’appréhender ce qui se produit au sein d’une activité humaine et concourent à une approche écologique basée sur un principe fondamental : toute activité humaine est située et dynamique, caractérisant les processus mis en œuvre par les acteurs en fonction des propriétés, pour parties, perçues de leur environnement socioculturel. Toute logique déterministe est alors mise de côté pour placer, sur un même plan, l’ensemble des entités dynamiques présentes au sein d’un environnement, qu’elles soient perçues ou non par les acteurs de terrain.