“…Il se réfère à l'interdépendance complexe entre toutes les maladies présentes dans une population à un moment donné, et repose sur trois propositions (Grmek, 1983, p.15) : -c'est un système, avec des propriétés structurales particulières ; -la distribution de chaque maladie est influencée par celles de toutes les autres ; -la pathocénose tend vers l'équilibre dans une situation écologique stable. la notion d'écologie humaine, forgée par Huntington dès 1916 (Quinn, 1940), dont les racines anciennes sont liées à l'École de Chicago, développée autour de l'urbanisme, entre architecture et sociologie (Barrows, 1923 ;McKenzie, 1924), se réfère d'abord à la géogra-phie qui apporte ses notions fondamentales d'espace et d'échelle, mais • l'écologie humaine, dans le sens que les sociologues voudraient donner à ce terme, ne se confond pas avec la géographie, ni même avec la géographie humaine : ce qui nous intéresse, c'est la communauté plus que l'homme, les rapports entre les hommes plus que leurs rapports au sol sur lequel ils vivent • (École de Chicago, 1979). !.…”