The pursuit of intelligence history: Methods, sources, and trajectories in the United Kingdom

Abstract

All statements of fact, opinion, or analysis expressed in this article are those of the author. Nothing in the article should be construed as asserting or implying US government endorsement of its factual statements and interpretations.

The last forum of accountability? State secrecy, intelligence and freedom of information in the United Kingdom

“…Exemptions under the ‘blanket ban’ provision currently include: ‘Security and intelligence material, classified records of the Special Branch of the Metropolitan Police down to 1985, records relating to defence applications of atomic energy, personal records of civil servants created before 1985, personal records of the members of the armed forces and Home Guard created before 1990, teachers’ pensions files and teachers’ misconduct files created between 1914 and 1978’ (The National Archives, Retention, 2016: 5–6). However, the fact that intelligence and security materials were intermingled with other routine records caused officials to worry and historians to get excited at what might be uncovered by a process that some have termed as archival ‘hacking’ (Moran, 2011).…”

Terrorists and Revolutionaries: The Achilles Heel of Communist Surveillance

“…As such, historians of the StB have thus far primarily focused on the system's early phases, that is, up until the Prague Spring, leaving the era of normalisation 1 Much like other historical methods, however, the process of interviewing is plagued by a multitude of problems (Arksey and Knight 1999: 1). These include diminished memory, contamination of one's own experience with that of others and subsequently acquired knowledge or context, and in some cases reproduction of memories tainted by considerations of one's legacy (Moran 2011). This requires the researcher to be informed, alert, and to think critically about the material provided in interviews.…”

Comparaison franco-britannique de la recherche sur les services de renseignement

“…Comparaison franco-britannique de la recherche sur les services de renseignement Introduction Alors que la publication devenue « industrielle » de recueils et de manuels sur les études du renseignement (Intelligence Studies) (Johnson, 2006(Johnson, , 2010Jackson, sous presse) démontre l'arrivée à maturité, parfois jusqu'à la redondance, d'un champ intellectuel des études sur le renseignement, en particulier aux États-Unis, Canada et Royaume-Uni, la recherche universitaire sur le renseignement demeure en France au stade de l'émergence, si l'on reprend les étapes de l'historiographie des études du renseignement britannique proposées par Moran (2011). Cette phase, marquée par le rôle décisif des historiens, a laissé place au Royaume-Uni à la phase actuelle d'effl orescence des études sur le renseignement.…”

“…En effet, les conditions de l'engagement militaire britannique et la question de l'utilisation, voire le soupçon de manipulation, du renseignement par le pouvoir politique d'une part, et le suicide de David Kelly, expert en armes de destruction massive du ministère de la Défense accusé d'être la source à l'origine des révélations de la BBC sur les pressions exercées par le cabinet du premier ministre sur les services de renseignement pour crédibiliser la menace irakienne d'autre part, ont conduit à quatre enquêtes parlementaires successives ou ad hoc qui ont produit des rapports substantiels sur les questions de renseignement. La pratique de l'histoire offi cielle comme moyen de développer la connaissance et la recherche universitaire sur le renseignement est également importante, mais n'est pas sans faire débats parmi les historiens britanniques (Moran, 2011 ;Baxter & Jeffrey, 2013). On connaît la place, aux États-Unis, des études post-mortem dans le développement des études sur le renseignement et notamment dans le parcours de chercheurs parmi les plus intéressants et les plus novateurs sur le sujet comme Richard Betts et Robert Jervis.…”

“…Les travaux de science politique ont, en effet, tendance à replacer la question du renseignement et de ses services dans la problématique plus large de la surveillance, inspirée par les travaux de sociologues comme Giddens (1990) ou Dandeker (1990). Cette approche est notamment défendue par les auteurs « critiques » inspirés par les travaux de Foucault promouvant une conception postmoderne du renseignement (Rathmell, 2002 ;Gill & Phythian, 2007), ou ceux liés au « Civil Liberties Project » (Dorril, 2000 ;Moran, 2011). Ce débat témoigne surtout du souci des chercheurs spécialistes du renseignement au Royaume-Uni de renforcer la dimension comme la portée théorique de leurs travaux.…”