“…D'où leur nombre encore très limité aboutissant à l'introduction complète de la logique compétence (Tallard, 2001, p. 170) ; d'où la multiplication des panachages entre formules mixtes (y compris « grille Parodi rénovée »), l'adoption même de critères classants étant loin d'être généralisée (Dauty, Lemistre, Vincens, 2006, p. 50). Sans compter les débats multiples sur les effets ou non de rupture de la logique compétence (Oiry, d'Iribarne, 2001) et les acrobaties théoriques pour suggérer un nouveau compromis social autour d'un « cercle vertueux qualification-compétence », la première constituant un « potentiel » sur lequel viendrait s'ancrer la seconde (Paradeise, Lichtenberger, 2001). Une chose est sûre, nous ne trouvons pas trace, dans la réalité actuelle, d'un « nouvel échange salarial » (« employabilité contre performance ») annoncé par J.-D. Reynaud (2001), qui viendrait sinon se substituer, du moins enrichir l'usage persistant de grilles standardisées de classification des emplois.…”