Intraguild predation is described as predation among organisms that exploit similar resources. As wolf spiders (Araneae, Lycosidae) are generalist predators that share habitat and food resources with the ground skink Scincella lateralis, we conducted a series of laboratory experiments to determine if wolf spiders are capable of preying upon ground skinks. Wolf spiders (Gladicosa pulchra) successfully preyed on skinks during 3 of 20 encounters, but did not overtly respond to chemical stimuli from the skinks. Skinks employed antipredatory behaviors (i.e., immobility) when exposed to visual and chemical stimuli from spiders, providing evidence that they recognize spiders as predators prior to an encounter. In an additional experiment, the hypothesis that increased skink movement would lead to an increase in spider attacks was tested. Skinks exhibited high levels of movement in this experiment, with spider predation occurring during 4 of 10 encounters. The presence of structural refugia played a significant role in this predator-prey interaction by increasing the amount of time required for a spider to prey upon a skink. Our results indicate that G. pulchra can prey upon S. lateralis, and that skinks may recognize cues deposited on the substrate by spiders. These data indicate that these two species may interact in an ecologically meaningful manner.Résumé : La prédation intraguilde se définit comme la prédation entre organismes qui exploitent des ressources semblables. Les lycoses (Araneae, Lycosidae) sont des prédateurs généralistes qui partagent leur habitat et leurs ressources alimentaires avec les Scincidae du sol (Scincella lateralis). Nous avons procédé à une série d'expériences pour détermi-ner si les lycoses peuvent être des prédateurs des scincidés. Les lycoses (Gladicosa pulchra) ont réussi à capturer leurs proies dans 3 des 20 mises en situation, mais elles ne réagissaient pas aux stimulus chimiques émis par les lézards. Les lézards avaient des comportements anti-prédateurs (i.e., l'immobilité) lorsqu'ils étaient exposés à des stimulus visuels et chimiques des lycoses, ce qui démontre qu'ils reconnaissent les araignées comme des prédateurs avant la mise en contact. Une autre expérience a servi à tester l'hypothèse selon laquelle l'augmentation des mouvements des lézards risque d'entraîner une augmentation des attaques par les lycoses. Les scincidés se sont déplacés beaucoup au cours de cette expérience et la prédation par les araignées a été observée dans 4 des 10 mises en situation. La présence de refuges structuraux a joué un rôle significatif dans cette interaction prédateur-proie en augmentant le temps requis pour que l'araignée attaque le lézard. Nos résultats indiquent que G. pulchra peut exercer une prédation sur S. lateralis et que les scincidés sont capables de reconnaître les indices laissés par les araignées sur le substrat. Ces deux espèces peuvent avoir des interactions d'importance écologique.[Traduit par la Rédaction] 1471 Rubbo et al.