“…Ce document est d'autant plus intéressant que non seulement il montre l'existence de plusieurs types de formation et le lien entre la lecture et l'interprétation des Écritures, mais il prouve que l'ouverture de ces écoles, l'entretien d'un scriptorium ( « autant que j'ai pu, j'ai travaillé à faire copier des livres dans cette même église » ) et la réforme liturgique participaient du même mouvement, puisque, dans ce passage, Leidrade rappelait également qu'il avait fait venir un clerc messin grâce à l'aide du souverain, afin d'introduire à Lyon « la règle du chant » 118 . Nous connaissons relativement bien les écoles monastiques, qu'il s'agisse de l'enseignement réservé aux oblats 119 ou non 120 . En revanche, les écoles paroissiales sont moins connues ; mais leur succès, dont on a pu douter par le passé, semble prouvé par les exigences des évêques du IX e siècle à l'égard de leur clergé, telles que leurs capitulaires, récemment édités, nous les font connaître 121 .…”