The Emergent Posthuman Landscape in Ying Chen’sLa rive est loin

Abstract

The last novel of what has been termed Ying Chen's "série fantôme," La rive est loin (2013), draws us further into a posthuman existence that has been consistently gestured towards since the publication of Immobile (1998) and concludes with a reconfiguration of space, place, and subjectivity that is inextricably intertwined with nature. This article proposes a metaphorical reading of the husband's brain tumor and the disintegration of the house inhabited by Chen's recurring couple as the gradual deconstruction of a monolithic human order in favor of a deeper eco-philosophical way of being in the world that is squarely aligned with Rosi Braidotti's theory of the posthuman.Le dernier roman de ce que l'on désigne "la série fantôme" de Ying Chen, La rive est loin (2013), nous invite à explorer la possibilité d'une existence posthumaine qui est, en effet, présente chez Chen dès la publication d'Immobile (1998). La rive est loin se termine avec une totale reconfiguration de l'espace et du sujet en mode de vie inextricablement lié à la nature. Cet article propose une lecture métaphorique de la maladie du mari et de la chute de la maison du couple comme symboles de la déconstruction de la toute-puissante loi humaine. À la place de cette loi humaine, Chen substitue un moyen d'être éco-poétique qui s'aligne de près avec la théorie posthumaine de Rosi Braidotti.