Invading species often are close relatives, and therefore share many characteristics as a consequence of their common ancestry. This tends to confound studies of invasions, since many irrelevant characteristics are likely to be correlated with a species' geographic origin (alien or native). We address this problem by using phylogenetically independent comparisons to investigate the habitat characteristics of plants of the Central Plains Experimental Range (Colorado, U.S.A.). We initially show that exotic species are more likely than natives to occur in riparian zones, roadsides, and disturbed sites, and less likely to occur in grassland. The relationship between exotic origins and disturbed sites disappears when phylogenetic dependence is removed from the analyses; in contrast, the other associations persist following phylogenetic detrending, indicating that aliens and their native relatives consistently differ in their ability to exploit riparian, roadside, and grassland habitats. Our results indicate that disturbed sites currently are dominated by only a few groups of related exotic ruderals, while the ability to exploit roadsides and riparian zones has been and may continue to be important for the success of many taxa of invaders.Key words: biological invasions, comparative methods, disturbance, grasslands, phylogeny.Résumé : Les espèces envahissantes sont souvent étroitement apparentées, et conséquemment partagent plusieurs caractéristiques de leur origine commune. Ceci tend à rendre floues les études sur l'invasion, puisque plusieurs caractéristiques non pertinentes sont susceptibles d'être corrélées avec l'origine géographique de l'espèce (indigène ou introduite). Les auteurs ont examiné cette question en utilisant des comparaisons indépendantes de la phylogénie pour étudier les caractéristiques des habitats des plantes du Central Plains Experimental Range au Colorado (U.S.A.). Les résultats montrent que les espèces introduites sont plus susceptibles que les espèces indigènes de se retrouver dans les zones ripariennes, les bords de route et les sites perturbés, et moins susceptibles de se retrouver dans la prairie. La relation entre les origines des plantes adventices et les sites perturbés disparaît lorsque la dépendance phylogénétique est éliminée des analyses; au contraire, les autres associations persistent lorsque les tendances phylogénétiques sont éliminées, ce qui indique que les espèces introduites et leurs parents indigènes diffèrent dans leurs capacités à coloniser les habitats ripariens, les bords de routes et les prairies. Les résultats indiquent que les sites perturbés sont couramment dominés seulement par un groupe restreint d'espèces rudérales introduites, alors que la capacité d'exploiter les bords de routes et les zones ripariennes ont été l'affaire, et pourraient continuer de l'être, de plusieurs taxons d'envahisseurs.