The Arctic in the middle ages

Informations relating to Northern Fauna in the Liber de natura rerum by Thomas Cantimpratensis

“…Il n'existe pas d'ouvrage de synthèse sur l'histoire de la faune du Nord au Moyen Âge : c'est toujours le livre plus que centenaire de Fridtjof Nansen 9 qui fournit le plus d'informations sur la connaissance de la faune arctique et subarctique, à travers les citations de nombreux auteurs antiques et médiévaux. La bibliographie présente néanmoins quelques articles généraux plus récents et fort utiles 10 , et quelques études ont été consacrées à une espèce en particulier : le gerfaut 11 , l'ours polaire 12 , le morse 13 , le narval 14 . Mais les travaux historiques et philologiques restent rares en comparaison de ceux consacrés à l'histoire économique et matérielle, en particulier l'alimentation et la pêche 15 , notamment l'économie du hareng 16 .…”

“…L'augmentation de l'inventaire zoologique est le fruit d'une compilation approfondie de près de 140 sources, dont les plus importantes sont dans l'ordre Pline, Aristote, Isidore, la Bible, Solin, les anonymes Liber rerum et Experimentator et Jacques de Vitry 40 10. Thomas de Cantimpré, dans son Bonum universale de apibus, donne de nombreuses indications indirectes sur sa vie, ses voyages, ses relations personnelles avec des religieux, moines, frères, mais aussi des personnages importants de son temps, qu'ils soient aristocrates ou ecclésiastiques47 .…”

Theorising the Thaw: Geopolitics in a Changing Arctic

“…The relative inaccessibility and seeming vastness of the icy North have fostered creative geographical imaginaries for centuries. Ancient Greek mythology holds tales of an exotic paradise, Hyperborea, located beyond the ice (McGhee ), and European travellers' accounts of the region from the late 1500s, when sorcery and sea monsters were undisputed features of the edge of the known world, were ‘enlivened’ with anecdotes and apocryphal speculations engendering curiosity and fear (Spies , p. 315; see also Hagen and Sparboe ; Sicking ; Vaughan ). Framings of the North as a mysterious and dangerously uncivilised space came to serve as an antipode, or ‘Other’, to nascent European identities.…”