Systems of Distribution and a Sense of Equity: A Multilevel Analysis of Meritocratic Attitudes in Post-industrial Societies

Abstract

Meritocratic attitudes are defined as general beliefs that education and its correlates should determine personal economic outcomes. Using the International Social Survey Project (ISSP): Social Inequality Module (1992), we examine both individual-level and country-level determinants of pro-meritocratic attitudes. According to self-interest and rational-action theories, individuals with high educational attainment and high personal income are expected to have strong meritocratic beliefs because meritocracy is in their best interest-they would gain under such a system. At the same time, both modernization and post-industrial theories imply that persons living in countries with a high degree of societal meritocracy hold stronger meritocratic beliefs than persons living in countries with low degree of societal meritocracy. Results of the Hierarchical Linear Modeling (HLM) analysis on a data set including 7,972 persons from 14 countries indicate that the impact of individuals' education and income on meritocratic attitudes occurred as theoretically predicted. We also demonstrate that the relationship between the degree of societal meritocracy and the degree of support for such a system is statistically significant even if national wealth and educational stock (as well as individual-level variables) are controlled. In addition, we discovered that at the beginning of the 1990s a post-communist regime had a negative effect on support for meritocracy.

Muscularity and attractiveness as predictors of human egalitarianism

“…For example, higher-income and better-educated citizens tend to support governments that are more oriented towards competition as opposed to equality (Ritzman & TomaskovicDevey, 1992;Kunovich & Slomczynski, 2007), and members of ethnic majorities and higherincome individuals tend to approve of social inequality, that is, to be relatively high in "social dominance orientation" (Pratto, Sidanius, & Levin, 2006).…”

Principles of the Just Distribution of Benefits and Burdens: The 'Basic Social Justice Orientations' Scale for Measuring Order-Related Social Justice Attitudes

“…According to the self-interest hypothesis, an individual's preference for particular justice principles is the result of that individual's position within the inequality structure of a society (Kunovich and Slomczynski 2007;Gerlitz et al 2012). This hypothesis suggests that individuals tend to prefer those justice principles that will be more likely than others to help further their own interests when it comes to the distribution of benefits and burdens within the society in which they live and thus will be more likely to increase their own personal gains, be they monetary or otherwise.…”

L'emprise de la méritocratie scolaire : quelle légitimité ?

“…Dans une perspective différente, les analyses des grandes enquêtes internationales (voir notamment Forsé et Parodi, 2006Gonthier et Soubiran, 2007 ;Kunovich et Slomczynski, 2007) Cette littérature, tant psychologique que sociologique, apparaît donc fort consensuelle pour souligner à la fois la prégnance de la méritocratie et le travail que font les individus pour s'efforcer de trouver une certaine légitimité aux inégalités qui les entourent. Elle montre aussi l'intérêt de prendre en compte, outre les variables objectives, classiques dans l'approche sociologique, une dimension subjective pour expliquer la variabilité des jugements sur la méritocratie.…”

“…Dans une perspective différente, les analyses des grandes enquêtes internationales (voir notamment Forsé et Parodi, 2006Gonthier et Soubiran, 2007 ;Kunovich et Slomczynski, 2007) confirment d'une part la prégnance du principe de mérite, et d'autre part cet ancrage des jugements de justice dans l'évaluation que la personne fait de sa situation personnelle et de celle de son groupe d'appartenance. Par exemple, les exploitations, par Forsé et Parodi (2006, de l'enquête européenne sur les valeurs (EVS) montrent certes un consensus sur la justice -autour de trois principes qui sont, dans 233 l'ordre, le critère de besoin, le mérite, l'égalité -, mais aussi quelques variations (qui ne vont pas jusqu'à modifier la hiérarchie des trois critères) en fonction du niveau d'instruction.…”

“…Ainsi, « la propension à estimer que l'organisation sociale doit plus nettement prendre en compte le mérite est liée à l'expérience personnelle du mérite non reconnu » (Dubet, 2006, p. 274). On s'attendra donc à une adhésion inégale à la méritocratie selon cette expérience vécue ou anticipée des relations entre investissement éducatif et situation professionnelle.Dans une perspective différente, les analyses des grandes enquêtes internationales (voir notamment Forsé et Parodi, 2006Gonthier et Soubiran, 2007 ;Kunovich et Slomczynski, 2007) Cette littérature, tant psychologique que sociologique, apparaît donc fort consensuelle pour souligner à la fois la prégnance de la méritocratie et le travail que font les individus pour s'efforcer de trouver une certaine légitimité aux inégalités qui les entourent. Elle montre aussi l'intérêt de prendre en compte, outre les variables objectives, classiques dans l'approche sociologique, une dimension subjective pour expliquer la variabilité des jugements sur la méritocratie.…”