Synthèse géoélectrique appliquée à la caractérisation des contacts entre nappes de charriage et son apport hydrogéologique dans la Plaine de Tamlouka « Région de Guelma, Est Algérien »

Abstract

The geological work undertaken in the north oriental regions of Algeria have considered the plain of Tamlouka, region of Guelma, as a meeting crossroad of the three structural domains of Sellaoua, Néritic Constantine, and Tellian. The tectonic contact between the overthrust sheets is hidden by a thick alluvium cover and has remained undetermined in spite of recent exploration attempts by a geoelectric method. In this paper, we present the results of our work on the reinterpretation of the basic geoelectric data, which were founded on the calibration principle, considering all the geological information available from outcrops and cuttings of recent drill holes. Twenty-nine geoelectric profiles and three maps are drawn in which (i) the facies and geometry of the Mio-Plio-Quaternary fill are much better identified; (ii) an underground synthesis of the relation between the tectonic units is proposed after an inventory of the subsurface formations; and (iii) the ground-water potential in the plain is much better assessed.Key words: geoelectric method, geometry, overthrust sheets, ground-water potential, Tamlouka, Algeria.

Faune aquatique et qualité de l’eau des puits et sources de la région d’Oum-El-Bouaghi (Nord-Est algérien)

“…1). Les contacts tectoniques entre les différentes formations aquifères profondes se trouvent ainsi masqués par une puissante couverture alluvionnaire et restent encore très peu connus en dépit des tentatives récentes de leur exploration par des méthodes géo-électriques (Hemila & Kowalski, 2002 essentiellement sur les puits anciens dont l'eau sert traditionnellement à divers usages agricoles et domestiques, y compris parfois d'eau de boisson, pour la population, en particulier pour un certain nombre de ces puits (P10, P11, P12, P14 et P15) qui sont relativement protégés des apports exté-rieurs par une margelle ou par un couvercle, parfois par les deux. On doit enfin mentionner que l'ensemble du secteur d'étude est situé dans une zone agro-pastorale (céréaliculture et éle-vage ovin) et que dans le nord-ouest de la zone, où se trouve notamment l'ensemble des puits P1 à P9, des cultures plus denses que dans le reste de la région sont l'objet -et surtout ont été l'objet dans le passé -d'apports de pesticides et de fertilisants parfois importants, causant très probablement un impact non négligeable sur la nappe phréatique.…”

“…Ce résultat toutefois n'a rien de surprenant car on sait depuis longtemps que les sources comme les puits sont des écotones montrant un mélange de deux groupes d'espèces, les unes épigées et les autres endogées, cohabitant dans le même biotope comme cela a maintes fois été souligné par ceux qui se sont intéres-sés aux puits dans une optique biocé-notique (Vandel, 1964 ;Dalmas, 1972Dalmas, , 1973. Observée en Europe d'abord, cette caractéristique des puits ordinaires avait déjà été vérifiée dans différentes régions du monde, en particulier au Maghreb à l'occasion des recherches menées par Boulanouar (1986, 1995), Boulal (1988, 2002, Idbennacer (1990), Fakher El Abiari (1999, Ait Boughrous et al (2007) dans diverses régions du Maroc, et ce au Nord comme au Sud de la chaîne atlasique. La sensibilité particulière à la pollution des espèces aquatiques souterraines, comparées à celle des espèces épigées avait également été observée (Boutin, 1984 ; et al, 1995) et l'idée avait été émise de la possibilité d'utiliser ces espèces comme indicatrices (par leur présence) de la qualité de l'eau d'un puits ou d'une nappe, ou au contraire (par leur absence) de la pollution de la nappe (Boutin, 1987 ;Boutin & Dias, 1987).…”

“…Au Maghreb on peut citer les travaux déjà anciens de Racovitza (1912) et de Monod (1924, 1927 ainsi que les prospections plus ré-centes de Pesce et al (1981) et, en particulier au Maroc, les travaux de Nourrisson (1956), Karaman & Pesce (1980), Boutin & Boulanouar (1983), Boulanouar (1986Boulanouar ( et 1995, Messouli (1984Messouli ( , 1988Messouli ( , 1994, Boutin et Messouli (1988a, 1988b), Boulal (1988, 2002, Boutin & Idbennacer (1989), Idbennacer (1990), Boutin (1993), Fakher El Abiari (1999, Aït Boughrous et al (2007).…”