¹⁰Be dating of the Main Terrace level in the Amblève valley (Ardennes, Belgium): new age constraint on the archaeological and palaeontological filling of the Belle‐Roche palaeokarst

Abstract

It is still disputed whether very old archaeological and palaeontological remains found in the Belle-10 Roche palaeocave (eastern Belgium) pertain to the Early (~1 Ma) or Middle (~0.5 Ma) Pleistocene. 11 Here, in situ-produced cosmogenic 10 Be concentrations from a depth profile in nearby sediments of the 12 Belle-Roche terrace (Amblève Main Terrace level) are used as an indirect solution of this 13 chronological issue. The distribution of 10 Be concentrations in the upper 3 m of this profile displays the 14 theoretically expected exponential decrease with depth. Assuming a single exposure episode, we 15 obtain a best fit age of 222.5±31 ka for the time of terrace abandonment. However, below 3 m, the 16 10 Be concentrations show a marked progressive increase with depth. This distinctive cosmogenic 17 signal is interpreted as the result of slow aggradation of the fluvial deposits over a lengthy interval.

The antiquity of Nullarbor speleothems and implications for karst palaeoclimate archives

“…Alternative approaches to dating cave materials, such as cosmogenic burial studies, have demonstrated the Early-Mid Pleistocene to Pliocene antiquity of some cave and palaeokarst systems 30–35 , even in regions that clearly are neither arid, nor characterised by low average denudation rates. In addition, the speleothem palaeoclimate literature itself has always included ‘infinite age’ samples – those beyond the reach of the U-Th decay scheme.…”

Quand la pétroarchéologie questionne la notion de site : états de surface et taphonomie des objets lithiques de La Belle-Roche (Sprimont, Prov. de Liège, Belgique)

“…This debate is all the more relevant when considering the twenty bones suggested to have trace of butchery. While a dozen of these bones were previously considered to have definitive evidence of anthropogenic origin (Cordy et al 1993;Rixhon et al 2014), they were recently revisited with the conclusion that they, in fact, indicate natural actions (Abrams, in litteris). In this respect, the reading of the surface condition of the lithic remains, which constitute the oldest remains found in Belgium and more widely in the Benelux, contributes to this outstanding issue.…”

“…Ces résultats ont rapidement été remis en cause et il est proposé que l'âge du « Complexe fluviatile » se situe entre -0,99 et -1,07 Ma ; l'inversion magnétique étant alors corrélée à l'évènement de Jaramillo et non plus à celui de Bruhnes (Renson et al 1997(Renson et al , 1999Juvigné et al 2005). Pour autant, cette attribution est loin de faire l'unanimité et semble dépendre des méthodes et modèles utilisés : géomorphologie et géométrie des terrasses du Bassin de la Meuse, paléomagnétisme, datation absolue par isotopes cosmogéniques (Rixhon et al 2014). Ainsi, Rixhon & Dumoulin (2010) ont proposé de corréler les dépôts du « Complexe fluviatile » à la terrasse de la Belle-Roche, dont le sommet reconnu par sondage affleure seulement trois mètres sous les dépôts de base de la séquence du paléokarst.…”

“…pers.). À cet égard, se pose la question de la position taphonomique des objets Datées par biostratigraphie, ces couches semblent avoir été mises en place aux alentours de -500 ka (MIS 13), pendant la dernière partie du Cromérien (Cordy et al 1993) Rixhon et al 2014). La combinaison des indices géoarchéologiques (absence supposée de lacune de sédimentation dans la séquence), biostratigraphiques et chronologiques convergent vers l'âge de la terrasse, entre 500 ka et 350 ka.…”

“…Si l'intérêt paléontologique de ce gisement n'est plus à prouver (Cordy et al 1993), le caractère anthropique des objets lithiques continue de faire débat (Cordy 1980 ;Cordy & Ulrix-Closset 1981 ;Roebroeks 1986 ;Stapert 1986 ;Ulrix-Closset & Cordy 1991 ;Draily 1998 ;Pirson & Di Modica 2011 ;Di Modica & Pirson 2016). Il en est de même au sujet de la vingtaine d'os réputée porter des traces anthropiques (attribuées à des actions de boucherie), dont une dizaine était considérée comme certaines (Cordy et al 1993 ;Rixhon et al 2014) ; une révision récente montrerait qu'elles résultent d'actions naturelles (Abrams, in litteris). Dans ce contexte, la lecture des états de surface des objets lithiques qui, rappelons-le, constitueraient les plus anciens vestiges taillés retrouvés en Belgique et plus largement dans le Benelux, participe de cette problématique.…”