Résumé :La validité d'un modèle phénoménologique dénommé - initialement développé pour décrire la distribution verticale des sédiments fins en suspension (SANCHEZ, 2013) est ici examinée dans le cas de sables et de graviers soumis à des forçages hydrodynamiques cycliques dans une gamme de périodes couvrant des phénomènes très différents tels que la marée et la houle. Les résultats de ce modèle sont comparés avec ceux issus de la résolution numérique d'un deuxième modèle basé sur l'équation théorique 1DV régissant la variation dans le temps de la concentration en matières en suspension. Dans les deux modèles les échanges solides avec le fond sont paramétrés à l'aide d'une fonction "pick-up" d'usage répandu. Les résultats obtenus montrent que le domaine d'application du modèle - est très large et couvre pratiquement tout type de sédiment transporté en suspension dans les environnements côtiers.
Most-clés :Transport de sédiments en suspension, Distribution verticale de la concentration, Régime non stationnaire, Dépôt, Erosion, Vase, Sable, Gravier.
IntroductionLes modèles hydrodynamiques 2DH actuels utilisés en milieu océanique et côtier, permettent des applications sur des longues durées, à une échelle géographique fine couvrant de grandes étendues. Si les variations verticales des variables étudiées sont convenablement décrites par une fonction théorique ou semi-théorique, les résultats obtenus sont d'une qualité excellente. Deux applications réussies suivant cette démarche sont : -les modèles de propagation de la houle sur des fonds peu inclinés qui décrivent la distribution verticale du potentiel de vitesses avec la théorie de Stokes-Airy, -les modèles courantologiques de fluides homogènes qui intègrent sur toute la profondeur l'effet des contraintes de cisaillement sur les vitesses moyennes.