Spermatozoa as potential carriers of HIV

Dussaix, Élisabeth; Guétard, Denise; Dauguet, C.; M, D'Almeida; Auer, J.; Ellrodt, A.; Montagnier, Luc; Auroux, M

doi:10.1016/s0923-2516(06)80064-6

Cited by 75 publications

(37 citation statements)

References 14 publications

Supporting

Mentioning

Contrasting

Unclassified

Order By: Relevance

“…However, electron microscopy and immunocytochemistry studies have provided evidence that HIV-1 can attach to the surface of spermatozoa and enter these cells through the intact plasma membrane (24)(25)(26)). An in vitro study has also demonstrated that spermatozoa from healthy donors may carry HIV-1 on their surface and subsequently transmit it to lymphocytes in culture (104). Although still controversial (258), several lines of evidence suggest that HIV is able to bind to spermatozoa.…”

Section: Human Immunodeficiency Virus Typementioning

confidence: 99%

Viruses in the Mammalian Male Genital Tract and Their Effects on the Reproductive System

Dejucq

Jégou

2001

Microbiol Mol Biol Rev

287

220

View full text Add to dashboard Cite

This review describes the various viruses identified in the semen and reproductive tracts of mammals (including humans), their distribution in tissues and fluids, their possible cell targets, and the functional consequences of their infectivity on the reproductive and endocrine systems. The consequences of these viral infections on the reproductive tract and semen can be extremely serious in terms of organ integrity, development of pathological and cancerous processes, and transmission of diseases. Furthermore, of essential importance is the fact that viral infection of the testicular cells may result not only in changes in testicular function, a serious risk for the fertility and general health of the individual (such as a fall in testosteronemia leading to cachexia), but also in the possible transmission of virus-induced mutations to subsequent generations. In addition to providing an exhaustive account of the data available in these domains, this review focuses attention on the fact that the interface between endocrinology and virology has so far been poorly explored, particularly when major health, social and economical problems are posed. Our conclusions highlight the research strategies that need to be developed. Progress in all these domains is essential for the development of new treatment strategies to eradicate viruses and to correct the virus-induced dysfunction of the endocrine system

show abstract

Section: Human Immunodeficiency Virus Typementioning

confidence: 99%

Viruses in the Mammalian Male Genital Tract and Their Effects on the Reproductive System

Dejucq

Jégou

2001

Microbiol Mol Biol Rev

287

220

View full text Add to dashboard Cite

show abstract

“…Cependant, après une incubation in vitro avec le VIH, les spermatozoïdes isolés du sperme peuvent fixer le virus à leur surface via des récepteurs cellulaires alternatifs et le transmettre à des cellules cibles telles que les lymphocytes [27] ou les cellules dendritiques qui représentent des cibles privilégiées du virus dans le compartiment génital fémi-nin [28]. Il reste à déterminer si l'adhésion du VIH aux spermatozoïdes peut survenir in vivo dans le sperme, ce fluide ayant la capacité d'inhiber la fixation du virus à différents récepteurs alternatifs [9].…”

Section: Présence Du Vih Dans Les Organes Et Cellules Qui Produisent unclassified

Le tractus génital masculin

Tortorec

Dejucq-Rainsford

2010

Med Sci (Paris)

View full text Add to dashboard Cite

Peu après l'apparition des premiers cas de Sida en 1981 et avant même la découverte de son agent étiologique le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), il a été postulé que la cause du Sida était un agent pathogène transmis par voie sexuelle et sanguine. Presque trente ans plus tard, le VIH s'est disséminé à l'ensemble de la planète et a infecté plus de 65 millions de personnes. Plus de 80 % des infections se font par voie sexuelle. Le sperme représente le principal vecteur de dissémination du VIH, la transmission étant plus efficace de l'homme à la femme (environ 50 % des personnes infectées par le VIH dans le monde sont des femmes à l'heure actuelle) ou de l'homme à l'homme que de la femme à l'homme. Paradoxalement, l'origine des particules virales libres et des cellules infectées présentes dans le sperme demeure très mal connue. Le sperme est constitué de cellules (parmi lesquelles les spermatozoïdes, les leucocytes, les cellules germinales immatures) et de sécré-tions (le liquide séminal) provenant des testicules, des épididymes, de la prostate, des vésicules séminales et des glandes bulbo-urétrales. L'infection de ces organes par le VIH a fait l'objet de peu d'études en raison de la difficulté d'accès aux organes reproducteurs d'hommes séropositifs pour le VIH. De ce fait, plusieurs questions essentielles restent posées (Figure 1) : -Quelle est la nature des sources productrices de virus dans le tractus ? Il est établi que les souches virales spermatiques ne proviennent pas uniquement du compartiment sanguin. Un ou plusieurs organes de l'appareil reproducteur sont-ils responsables de la charge virale spermatique ? -Quel est l'impact des protéines/peptides du sperme infecté sur la transmission sexuelle ? -Le tractus génital constitue-t-il un réservoir viral résistant aux traitements antirétroviraux (ou ART pour antiretroviral therapy) ? De nombreuses études ont montré que les thérapies anti-VIH ne permettent pas toujours d'éliminer la contamination du sperme par le VIH, même lorsque la virémie est indétectable. -Quelle est la cause des altérations du sperme observées chez des hommes porteurs du VIH et asymptomatiques ?> Alors que le sperme représente le principal vecteur de dissémination du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans le monde, l'origine du virus dans ce fluide demeure très mal connue. Chez certains hommes sous traitement antirétroviral efficace depuis plusieurs mois voire plusieurs années, le VIH persiste dans le sperme. Il est donc essentiel de déterminer la nature des sources de virus à ce niveau pour améliorer l'efficacité des thérapies actuelles. Nos travaux ont permis de mettre en évidence la réplication du VIH dans les organes participant à l'élaboration du sperme, confortant les analyses phylogénétiques qui indiquent que les particules virales et les cellules infectées présentes dans le sperme sont en partie produites localement. Cette production de virus au sein du tractus génital masculin pose de nombreuses questions : l'infection du testicule et/ou des glandes annexes est-ell...

show abstract

“…The lack of CD4, CCR5 or CXCR4 receptors (to which HIV attaches when infecting a target cell) on the surface of spermatozoa is a solid argument in favour of this assumption (Baccetti 1998;Dussaix 1993). However, there are sporadic reports of recognition of viral particles associated with spermatozoa by electron microscopy, or detection of HIV-DNA by PCR in preparations of spermatozoa.…”

Section: How the Intervention Might Workmentioning

confidence: 99%