Abstract:We investigate how the reproductive strategy in a migratory marine fish may be influenced by spatial variations in mortality in early life stages. In particular, we examine how spawning time and location affect offspring survival and growth. A drift model for early life stages (eggs to age 1) of the Barents Sea cod (Gadus morhua) is combined with empirical estimates of spatial variation in mortality at two different life stages. We examine seasonal and interannual differences in survival and growth in offspring originating from two spawning grounds, with the central site requiring higher migration distance, and hence cost, than the northern site. When accounting for spatially explicit mortality fields, central and northern spawned offspring have about equal survival, as do early and late spawned offspring. Furthermore, central spawned offspring grow faster and are likely to reach a larger size compared with northern spawned offspring. Our results indicate that the fitness benefit of southward migration in the Barents Sea cod is not mainly due to higher early survival of offspring, but rather due to effects of offspring acquiring a larger size.Résumé : Nous examinons l'influence potentielle des variations spatiales de la mortalité aux premières étapes du cycle de vie sur la stratégie de reproduction chez un poisson marin migrateur. Nous nous penchons plus particulièrement sur l'effet du moment et de lieu du frai sur la survie et la croissance de la progéniture. Un modèle de dérive pour les premières étapes du cycle biologique (des oeufs à l'âge de 1 an) de la morue (Gadus morhua) de la mer de Barents est combiné à des estimations empiriques de la variation spatiale de la mortalité à deux étapes différentes du cycle de vie. Nous examinons les variations saisonnières et interannuelles de la survie et de la croissance de progénitures issues de deux lieux de frai, un site central nécessitant une plus grande distance de migration et donc un coût de migration plus important que l'autre site, plus septentrional. En tenant compte de champs de mortalité spatialement explicites, les progénitures issues des sites central et septentrional présentent des taux de survie à peu près égaux, tout comme les progénitures produites vers le début et la fin de la période de frai. En outre, la progéniture issue du site central grandit plus rapidement et est plus susceptible d'atteindre de plus grandes tailles que la progéniture issue du site septentrional. Nos résultats indiquent que l'avantage sur le plan de l'aptitude que confère la migration vers le sud chez la morue de la mer de Barents ne découle pas principalement d'un taux de survie précoce plus important de la progéniture, mais plutôt des effets de l'atteinte d'une plus grande taille par la progéniture. [Traduit par la Rédaction]