2008
DOI: 10.7202/301174ar
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Services sociaux et groupes ethnoculturels : le débat et les pratiques au Québec

Abstract: Les préjugés et stéréotypes sur les « voleurs de jobs » et « les voleurs de pays » ont beau être tenaces, bon an mal an, le Québec ouvre ses frontières à des milliers de nouveaux arrivants qui représentent une population en besoin de services sociaux. Partant de ce constat, l'auteur se propose de présenter les principales caractéristiques et les grandes étapes de l'adaptation des services sociaux à la présence des immigrants et des réfugiés, puis de dégager des pistes d'action pour l'avenir

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“…Les questions qui y sont soulevées sont nées d'une certaine insatisfaction devant la façon dont sont traitées les questions d'interculturalité dans les écrits portant sur la formation en intervention interculturelle et de mon expérience de formatrice auprès d'un public d'intervenantes et d'intervenants francophones en Ontario. En effet, la plupart des écrits sur l'intervention interculturelle, qu'ils viennent du Québec (Jacob 1992;Legault 1993;Legault et Lafrenière 1992;Barrette, Gaudet et Lemay 1993), du Canada de langue anglaise (Estable, Mayer et Pon 1997), de France (Cohen-Émerique 1993), de Grande-Bretagne (Dominelli 1988) ou des États-Unis (Ridley 1995;Locke 1992), présupposent que les relations d'intervention prennent place dans un contexte où les rapports sociaux s'élaborent entre groupe «majoritaire» (dont sont en général issus les intervenants et les intervenantes) et groupes «minoritaires» (en général composés d'une clientèle immigrante ou réfugiée). Au Canada et au Québec, l'essence de la formation en intervention interculturelle consiste alors, et avec raison, à faire prendre conscience aux intervenants et intervenantes (le plus souvent blancs, d'origine européenne, et nés au Canada) des différentes dimensions du pouvoir qu'exerce le groupe dominant auquel ils appartiennent sur l'expérience de vie des groupes «minoritaires» (les «immigrants», les «Noirs» les «minorités visibles», les «ethnoculturels») 2 .…”
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“…Les questions qui y sont soulevées sont nées d'une certaine insatisfaction devant la façon dont sont traitées les questions d'interculturalité dans les écrits portant sur la formation en intervention interculturelle et de mon expérience de formatrice auprès d'un public d'intervenantes et d'intervenants francophones en Ontario. En effet, la plupart des écrits sur l'intervention interculturelle, qu'ils viennent du Québec (Jacob 1992;Legault 1993;Legault et Lafrenière 1992;Barrette, Gaudet et Lemay 1993), du Canada de langue anglaise (Estable, Mayer et Pon 1997), de France (Cohen-Émerique 1993), de Grande-Bretagne (Dominelli 1988) ou des États-Unis (Ridley 1995;Locke 1992), présupposent que les relations d'intervention prennent place dans un contexte où les rapports sociaux s'élaborent entre groupe «majoritaire» (dont sont en général issus les intervenants et les intervenantes) et groupes «minoritaires» (en général composés d'une clientèle immigrante ou réfugiée). Au Canada et au Québec, l'essence de la formation en intervention interculturelle consiste alors, et avec raison, à faire prendre conscience aux intervenants et intervenantes (le plus souvent blancs, d'origine européenne, et nés au Canada) des différentes dimensions du pouvoir qu'exerce le groupe dominant auquel ils appartiennent sur l'expérience de vie des groupes «minoritaires» (les «immigrants», les «Noirs» les «minorités visibles», les «ethnoculturels») 2 .…”
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