Rupture utérine spontanée sur utérus sain pendant le travail : à propos d’un cas et revue de la littérature

Management and prognosis of uterine rupture during labor in an under-medicalized country: about 513 cases collected at the Cocody University Hospital Center (Abidjan-Cote dIvoire)

“…6 In general, the type of surgical care, radical or conservative with or without tubal ligations considers many factors that underlie the disparities in uterine conservation rates observed in different studies. 1,2,10,16,18 In our study, the treatment was more radical in the parturients came from inland cities (75%) against 29% for parturients came from Abidjan and suburbs with a significant difference. Indeed, these parturients came from inland towns were all evacuated and they have been transported more than 50 kms to access our service, bloodless in the majority of cases (100% blood transfusion in this group, 70% in shock at admission), with local aged lesions and a sphacelus uterus or marked by significant dilacerations.…”

Rupture spontanée de l’utérus non cicatriciel pendant le travail. À propos d’un cas et revue de la littérature

“…Ces ruptures spontanées concernent quasiexclusivement les patientes présentant un antécédent de chirurgie utérine (notamment césarienne, myomectomie et perforation utérine) [1,2]. À l'inverse, la rupture spontanée d'un utérus non cicatriciel est devenue exceptionnelle dans les pays développés où sa fréquence est estimée entre un sur 10 000 et un sur 20 000 accouchements [3,4].…”

“…La majorité des auteurs reconnaissent la grande multiparité comme facteur de risque majeur de RU spontanée sur utérus non cicatriciel [2,6,8]. Une des explications physiopathologiques pourrait être une fragilité myométriale acquise au fil des grossesses successives [8].…”

“…Les protocoles d'administration d'ocytociques pendant le travail sont variables en fonction des auteurs mais il est exceptionnel de devoir recourir à des doses supérieures à 20 mUI/min, la dose maximale étant de 30 mUI/min [12]. Il importe par ailleurs de rappeler que l'administration d'ocytociques pendant le travail nécessite une surveillance continue de la tocométrie afin de dépister une hypertonie ou une hypercinésie [2,12]. Concernant notre observation, la posologie d'entretien a été relativement faible (5 mUI/min) et il n'a pas été objectivé d'hypercinésie ou d'hypertonie lors de la surveillance continue de la tocométrie.…”

“…Les anomalies du RCF qui précèdent la RU sont essentiellement les ralentissements tardifs et les bradycardies [21]. Pour certains auteurs, la symptomatologie douloureuse peut être masquée par la présence d'une analgésie péridurale [2,8] alors que pour d'autres, c'est au contraire l'installation d'une douleur abdominale brutale malgré une anesthésie péridurale qui doit faire évoquer ce diagnostic de RU [12].…”