Robert A. Carter & Graham Philip (éd.), Beyond the Ubaid: Transformation and Integration in the Late Prehistoric Societies of the Middle East

Abstract

Les grands dossiers archéologiques progressent lentement et celui-ci ne fait pas exception. Dès 1930, les préhistoriens travaillant en Mésopotamie avaient identifié, lors d'un colloque réuni à Bagdad, une mystérieuse période d'Obeid (du nom d'un petit site, Tell el Ubaid, fouillé dès 1927 dans les environs d'Ur en Iraq du Sud), caractérisée par une céramique clairement reconnaissable à décor peint en brun-noir sur pâte claire. Cette culture fut bientôt reconnue sur une vaste zone du Proche-Orient sur plus de 2 000 km d'extension, en Mésopotamie, en Syrie, en Turquie du Sud et en Iran occidental et datée d'une période couvrant en gros les VI e et V e millénaires av. J.-C. à la date de ce colloque, il y aura bientôt cent ans, il semblait que cette phase Obeid, qui apparaissait en Mésopotamie sans prédécesseur immédiat, soulevait une redoutable « question sumérienne » (selon le titre du livre célèbre de H. Frankfort, Archaeology and the Sumerian Problem, paru en 1932). Ne fallait-il pas rechercher le début de l'occupation de la plaine mésopotamienne (et l'origine de ces Sumériens révélés à Tello, au nord d'Ur, dès la fin du XIX e s.) dans les régions iraniennes voisines, à l'époque

Vidas laborasi numa era de reprodutibilidade técnica: período Úruk, Mesopotâmia

“…A base para sua afirmação -de que as pessoas costumam ser retratadas nuas -não está isenta de problemas. 15 Na verdade, a distribuição relativamente ampla de pequenas quantidades de cossoiros 16 [spindle whorls] e outras ferramentas relacionadas a tecidos no período de Ubaid (quinto milênio a.C.) aponta para a produção doméstica de tecidos em pequena escala (Pollock, 1999: 83-86;Sudo, 2010). No entanto, o ponto de Barber continua digno de ser contemplado, chamando a atenção para o fato de que a produção de tecidos e o uso de roupas não são algo que pode ser simplesmente tomado como certo enquanto um fenômeno cotidiano para todas as pessoas.…”