Relations of ruling in the colonial present: An intersectional view of the Israeli imaginary

Abstract

This article presents a categorical framework for the interrogation of power relations in the study and analysis of Israeli colonialism in Palestine. Following critical antiracist feminist approaches, I highlight the relationship between race, class, and gender constructions that are crucial to colonial rule. Extending Chandra Mohanty's (1991) reading of Dorothy Smith's "relations of ruling," I outline six intersecting categories of colonial practices to examine Israel's particular colonization forms and processes. These categories include: racial separation; citizenship and naturalization forms and processes; construction and consolidation of existing social inequalities; gender, sexuality, and sexual violence; racialized and gendered prisoners; and "unmarked" versus "marked" discourses. Understanding colonial experiences as heterogeneous and plural, I conclude by arguing for the furthering of decolonial and antiracist feminist analyses from within specific sites of resistance.Résumé. Cet article présente un cadre d'analyse pour l'interrogation des relations de pouvoir au sein de l'étude et l'analyse de la colonisation israélienne de la Palestine. En suivant les approches critiques antiracistes féministes, je souligne le relationnisme entre la construction de la race, la classe et le genre qui sont cruciaux à la domination coloniale. Poursuivant l'interprétation des « relations of ruling » de Dorothy Smith par Chandra Mohanty (1991), j'esquisse six catégories des pratiques coloniales sécantes pour examiner les formes et processus particuliers de colonisation par Israël. Ces catégories incluent: la séparation raciale; les formes et les processus de citoyenneté et naturalisation, la construction et la consolidation des inégalités sociales existantes, le genre, la sexualité et la violence sexuelle, les prisonniers basés sur le genre et la race, et les discours «non marqués» par opposition aux discours «marqués». En comprenant que les expériences coloniales sont hétérogènes et multiples, je conclus en faisant valoir et en plaidant pour la poursuite des analyses de décolonisation et des analyses antiracistes féministes au sein des espaces spécifiques de résistance.