“…À compter des années 1980-1990, cette vocation principale à produire du bois est remise en cause par des revendications en termes de paysages et de cadre de vie, par la démocratisation de la fréquentation des forêts pour des activités de loisir et par la montée des mouvements de protection de la nature réclamant un droit de regard sur la façon dont les espaces forestiers sont pris en charge (Arnould, 2002 ;Sergent, 2010). Puis la programmation, au sein de politiques nationales, des objectifs de lutte contre le changement climatique, contre l'érosion de la biodiversité et en faveur d'une transition énergétique, où les forêts et le bois peuvent jouer un rôle, viennent renouveler les débats autour de la place et de la fonction des espaces forestiers au sein de la société française 1 (Deuffic, 2010 ;Sergent, 2013 globalement, autour des rapports à la nature et à la forêt (Brown et Reed, 2000;Abrams et al, 2005 ;Huybens, 2011 ;Aspe et Jacqué, 2012a ;Vucetich et al, 2015).…”