Réflexion éthique et institutionnalisation de l’éthique

La réflexion éthique aux urgences en cas de pronostic vital engagé : entre notion de temporalité et souci de l’Autre

“…Renforcées par la loi Kouchner du 04 mars 2002 relative aux droits des patients et à la qualité des soins [1], elles s'imposent aujourd'hui aux soignants comme une évidence, garante d'une prudence certaine de nos prises en charge [2]. Cependant, cette réflexion, par essence, demande qu'on lui consacre du temps [3] (dont on dispose de moins en moins dans nos services de soins), une organisation matérielle et intellectuelle [4] et une volonté partagée [5] de lui laisser la place qu'il convient au coeur-même de notre offre de soins. En outre, cette démarche s'insère dorénavant dans les exigences de la prochaine certification V2020 des établissements de santé à travers la recherche de la « pertinence des soins proposés aux patients » [6].…”

Falling on deaf ears: a qualitative study on clinical ethical committees in France

“…On the other hand, "groups of ethical reflection", are created by a personal initiative (a physician or a nursing manager for instance), which tend to include less physicians and claims to be independent of any institutional procedure. After the institutionalization of the ethical reflection in health care facilities created by the law and the HAS certification, some problems were identified, such as the confusion between compliance with law vs with ethics or the tendency to delegate ethical reflection to a committee instead of developing personal reflection (Dekeuwer et al 2011). Groups of ethical reflection and formal ethical committees are also different in scope.…”