“…Le LGGE (Laboratoire de Glaciologie et de Géophysique de l'Environnement) applique également cette méthode sur les glaciers de son réseau d'observation avec une périodicité quinquennale pour valider les bilans de masse annuels obtenus par mesures in situ et extrapolées à l'ensemble du glacier (Vincent et al, 2000). La photogrammétrie aérienne permet également d'étudier les déplacements d'objets géographiques tels que les glaciers ou glaciers rocheux avec une bonne précision (Kääb, 2002 ;Kaufmann et Ladstädter, 2002) Les données issues de la télédétection spatiale ont pris aujourd'hui le pas sur les aérophotographies dans le domaine des sciences de l'environnement, notamment pour l'étude de la cryosphère et de son évolution (Bamber et Rivera, 2007 ;Berthier, 2008), dans les Alpes (Berthier et al, 2004 ;Paul et al, 2007 ;Trouvé et al, 2007 ;Rabatel et al, 2008) et sur l'ensemble de la La télédétection se définit au sens large comme l'acquisition, le traitement et l'interprétation d'informations sur un objet ou un processus par un instrument de mesure distant (Chorowicz et Deroin, 2003). Cet instrument est le plus souvent un capteur (photographique, laser ou radar) aéroporté (à bord d'un hélicoptère, d'un avion ou d'un satellite).…”