Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile (réactualisation 2010)

The impact of drugs on male fertility: a review

“…These medications must be prescribed in strict accordance with their adverse effects and precautions for use (beware of nitro‐derivatives, NO liberators, Ritonavir, alpha‐blockers, cardiovascular conditions, etc.) (Cuzin et al ., ; VIDAL Hoptimal ). The efficacy of Yohimbine (an α2‐adrenergic receptor antagonist) has not been demonstrated.…”

Importance du choix du patient dans le traitement de la dysfonction érectile

“…Cette intimité de liens entre DE et maladie CV doit donc inciter le médecin traitant à intégrer le dépistage d'une DE lors de l'évaluation du statut CV de son patient [7]. Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (iPDE5), administrés par voie orale, représentent actuellement la première ligne de traitement de la DE, en raison de leur grande efficacité et de leur tolérance [1]. La majorité de leurs échecs serait imputable à une connaissance insuffisante des avantages et des inconvénients des différentes spécialités disponibles et de leurs schémas d'administration, autant par les cliniciens que par les patients [9].…”

“…Arsenal thérapeutique actuel de la dysfonction érectile Pour la majorité des cliniciens et des patients, les iPDE5 représentent aujourd'hui le traitement de référence de la DE, du fait de leur efficacité et de leur bonne tolérance [1,9,10]. La place des iPDE5 comme traitement de première ligne (Grade A) des troubles érectiles a été récemment confirmé autant par les recommandations nationales qu'internationales [1].…”

“…La place des iPDE5 comme traitement de première ligne (Grade A) des troubles érectiles a été récemment confirmé autant par les recommandations nationales qu'internationales [1]. Les essais cliniques ont montré que les trois molécules actuellement disponibles [sildénafil (Viagra W ), tadalafil (Cialis W ), vardénafil (Levitra W )] ont une égale efficacité dans les différentes sous-populations de patients avec DE (diabétiques, patients âgés, association à des troubles urinaires du bas appareil), et que leurs effets secondaires sont proches [6,9].…”

“…Les principales différences sont d'ordre pharmacocinétique, mineures pour la vitesse d'absorption (variant respectivement de 60 à 120 minutes) et le début d'action (15 à 30 minutes) selon les molécules, et majeure pour la durée d'action (36 heures pour le tadalafil par rapport à quatre à cinq heures en moyenne pour le sildénafil et le vardénafil) [11][12][13]. Il est nécessaire pour le médecin prescripteur de connaître les particularités de chacun des iPDE5, afin de pouvoir les adapter au mieux à la problématique spécifique du patient [1,6,9,10,14]. .…”