Rapport 22-01. Psychothérapies : une nécessaire organisation de l’offre

Bioulac, Bernard; D, Bontoux; Collet, L.; Durrleman, Antoine; Falissard, Bruno; Giudicelli, Claude-Pierre; Hauw, J J; Léger, Jean‐Marc; Salat-Baroux, Frédéric; Spira, Alfred; Gaag, Rutger Jan van der

doi:10.1016/j.banm.2022.02.007

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“…La question du développement de l'offre de soin et d'un accès facilité à la psychothérapie semble être un élément important comme souligné par les rapports de l'IGAS (Emmanuelli & Schechter, 2019), de la Cour des comptes (Les parcours dans l'organisation des soins de psychiatrie, 2021) ainsi qu'un récent rapport de l'Académie de médecine (Olié et al, 2022). Cependant des questions relatives à l'implémentation pratique des dispositifs, des moyens l'accès à des psychothérapies sur une échelle de temps plus long (durée, nombre de séances) et du coût financier restent débattues au sein de la profession des psychologues (Le remboursement des consultations de psychologues, 2021 ; Éxpérimentation du remboursement des psychothérapies (AFTCC), 2018 ; « Convergence des Psychologues en Lutte », 2022).…”

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Le recours aux soins des étudiants : quelques indicateurs à partir des enquêtes de l’OVE depuis 2016

Facon-Barillot,

Romo,

Vansimaeys

et al. 2023

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Le développement et l’évaluation de protocoles de prévention et d’intervention en santé mentale sont nécessaires. Cependant, les personnes présentant des troubles psychiques et psychopathologiques rencontrent des difficultés de recours aux soins auprès des professionnels de santé. Ce chapitre propose d’observer l’évolution du recours et du renoncement aux soins des étudiants depuis 2016. Nos résultats sont basés sur quatre enquêtes, conduites par l’Observatoire National de la Vie Étudiante (OVE) depuis 2016 jusqu’en 2021, avec des échantillons variant de 4 901 à 60 014 participants. Bien que la santé mentale des étudiants semble s’être dégradée, en revanche, le recours aux soins déclaré n’a presque pas évolué entre 2016 et 2021. Ce dernier ne dépasse pas les 43 %, même dans les cas d’une détresse psychologique plus sévère. De plus, le renoncement aux soins semble augmenter avec le niveau de détresse psychologique. Si ces résultats reposent sur des mesures déclaratives au sein d’échantillons représentatifs de la population étudiante, toutefois, ils ne permettent pas 1) de s’assurer de la présence d’un besoin de soin par un professionnel de santé ni 2) d’évaluer le recours aux soins effectif des personnes interrogées. Cependant, ces résultats questionnent le fonctionnement actuel de l’offre de soin et suggèrent que les pratiques et dispositifs de soins devraient permettre de favoriser concrètement l’accès à la prise en charge des étudiants présentant des troubles psychiques et psychopathologiques.

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Section: Discussionunclassified