Quelles perspectives pour la lutte génétique vis-à-vis du mildiou du tournesol ?

Variabilité de l’agressivité dePlasmopara halstedii, étude de sa stabilité en test de laboratoire

“…En effet, la distinction entre les classes S-type II et R-type II se fait exclusivement sur l'importance des sporulations qui apparaissent sur les cotylédons. Enfin, il serait judicieux de pouvoir travailler en conditions agricoles avec, en particulier, l'intervention de la phase sexuée (conservation de l'inoculum sous la forme d'oospores), comme il a été fait pour mesurer l'impact de la résis-tance race spécifique sur l'évolution des virulences [2]. En effet, la reproduction sexuée, qui est une phase obligatoire pour la survie hivernale du parasite, est un facteur de variabi- , en fonction des cycles de multiplication et de l'origine de l'inoculum, pour deux génotypes de tournesol (« GB » et « FU ») infectés par la souche R304 de Plasmopara halstedii.…”

“…La question qui se pose est la suivante : la géné-tique de tournesol exerce-t-elle une pression de sélection sur la population parasitaire ? Si la réponse est oui pour l'aspect qualitatif du pouvoir pathogène (virulence) [2], il nous faut étu-dier ce qu'il en est pour l'aspect quantitatif du pouvoir pathogène (agressivité). En d'autres termes : est-ce que la résistance non-race spé-cifique est stable ?…”