RÉSUMÉIl est souvent nécessaire de marquer les poissons pour contrôler l'efficacité des opérations d'alevinage ou étudier la dynamique des populations en milieu naturel. L'article décrit des adaptations de deux techniques de marquage d'alevins d'Ombre commun (Thymallus thymallus L.) de 6-8 cm : (1) l'ablation par cautérisation de la nageoire adipeuse et (2) l'injection de micromarques magnétiques dans le cartilage nasal. Afin de mettre en évidence les effets à long terme de ces deux techniques de marquage, la survie et la croissance d'alevins marqués ont été comparées à celles d'alevins témoins non marqués élevés en bassins artificiels. Les taux observés de rétention ou de persistance des marques étaient très élevés (> 99 %). Les taux de survie et de croissance des alevins marqués, élevés séparément ou non, n'étaient pas significativement inférieurs à ceux des alevins témoins. Les deux méthodes sont donc bien adaptées au marquage de groupes de juvéniles d'Ombre commun.Mots-clés : micromarques magnétiques, cautérisation de la nageoire adipeuse, survie, croissance, ombre commun.
FIRST EVALUATION OF TAGGING TECHNIQUES ON YOUNG EUROPEAN GRAYLING (Thymallus thymallus L.) BY CAUTERISATION OF THE ADIPOSE FIN OR BY INJECTION OF CODED WIRE TAGS ABSTRACTIt is often necessary to tag fish in order to control the efficiency of stocking or to investigate population dynamics in the wild. The paper deals with adaptations of two methods of tagging young European grayling (Thymallus thymallus L.) of 6-8 cm long: Bull. Fr. Pêche Piscic. (2003) (1) ablation by cauterisation of the adipose fin and (2) injection of coded wire tags into the nasal cartilage. In order to investigate the long-term effects of each tagging techniques, survival and growth of young tagged fish were compared to those of untagged fish. Rearing took place in artificial tanks and ponds. Observed rates of tag retention or tag persistence were very high (> 99%). Both survival and growth rates of tagged and untagged groups of fish, reared apart or not, did not differ significantly. Consequently, both methods appear to be suitable for tagging groups of young grayling.