2015
DOI: 10.7193/dm.078.11.28
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Quand le consommateur devient commerçant : motivations, production d’expérience et perspectives

Abstract: Cette recherche s’intéresse aux motivations à la vente d’occasion entre particuliers (C to C). Trois études (focusgroup, entretiens semi-directifs et questionnaire) montrent que les motivations ne sont pas uniquement économiques mais que ce qui donne du sens à la vente d’occasion supplante l’aspect financier : la volonté de s’opposer à la société de consommation (dimension protestataire), celle de retrouver le plaisir de l’échange (dimension récréationnelle) et celle de prolonger la vie des objets (dimension g… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
2
1
1
1

Citation Types

0
3
0
9

Year Published

2016
2016
2024
2024

Publication Types

Select...
6
1

Relationship

0
7

Authors

Journals

citations
Cited by 20 publications
(12 citation statements)
references
References 16 publications
0
3
0
9
Order By: Relevance
“…Our literature review confirmed the half-commercial, half-gifting nature of collaborative consumption practices (Borel et al, 2017). The measurement scale we created extends the work of Guiot and Roux (2010) and Lemaître and De Barnier (2015), who focused on more individual collaborative exchanges with their scales of motivations for buying and selling second-hand goods. We found similar motivations to those identified in these two studies, with the exception of the 'for intellectual enrichment' and 'to create links' motivations.…”
Section: Discussion Contributions Limitations and Possible Future Rmentioning
confidence: 99%
See 1 more Smart Citation
“…Our literature review confirmed the half-commercial, half-gifting nature of collaborative consumption practices (Borel et al, 2017). The measurement scale we created extends the work of Guiot and Roux (2010) and Lemaître and De Barnier (2015), who focused on more individual collaborative exchanges with their scales of motivations for buying and selling second-hand goods. We found similar motivations to those identified in these two studies, with the exception of the 'for intellectual enrichment' and 'to create links' motivations.…”
Section: Discussion Contributions Limitations and Possible Future Rmentioning
confidence: 99%
“…Can the motivations for participating in LETS practice be reduced to those described by Birch and Liesch (1997) or those put forward in the collaborative consumption literature? Are they essentially the same as the collaborative exchange motivations that have been recorded using scales that measure motivations for buying and selling second-hand goods (Guiot and Roux, 2010; Lemaître and De Barnier, 2015)? If so, can we measure the motivations for participating in LETS practice?…”
Section: Introductionmentioning
confidence: 99%
“…Cette recherche conforte le caractère mixte mi-marchand mi-don des pratiques de consommation collaborative (Borel et al, 2017). Notre échelle de mesure porte au-delà des travaux de Guiot et Roux (2010) et de Lemaître et De Barnier (2015), qui s’étaient intéressés aux échanges collaboratifs plus individuels en créant des échelles de motivations à l’achat et à la vente d’occasion. Nous y retrouvons des motivations semblables, à l’exception des motivations « S’enrichir intellectuellement » et « Créer du lien ».…”
Section: Discussion Apports Limites Et Voies De Rechercheunclassified
“…Les motivations au sélisme se réduisent-elles à celles décrites par Birch et Liesch (1997), ou à celles de la littérature sur la consommation collaborative ? Peuvent-elles se résumer aux motivations d’échanges collaboratifs telles que rapportées par les échelles de mesure des motivations à l’achat et à la vente d’occasion (Guiot et Roux 2010 ; Lemaître et De Barnier 2015) ? Peut-on alors les mesurer ?…”
Section: Introductionunclassified
“…Contrairement à la consommation classique, laquelle peut inclure la consommation éthique (Goodman, 2004;Wallner, 2012), la CC diverge, dans le sens où le consommateur, l'individu, peut intervenir dans la chaîne de création de valeur, soit en amont par la coproduction, la coconception (Ritzer, 2014;Schau et al, 2009), ou l'approvisionnement (Gregson et Crewe, 2003;Belk et al, 1989;Nissanoff, 2006), ce qui a été désigné sous le terme « provision »; soit en aval par l'obtention (Botsman et Rogers, 2010), ce qui a été dénommé « utilisation ». Ces nouveaux consommateurs dits « prosommateurs » (Ritzer, 2014) ou « consomarchands/consommerçants » (Lemaitre et de Barnier, 2015), collaborent avec des entités initialement considérées comme incommensurablement éloignées, telles que les organisations, ou considérées comme non pertinentes telles que les consommateurs, afin de créer des systèmes de circulation de ressources nouveaux. Le rôle classique des intermédiaires conventionnels s'en retrouve bousculé, provoquant la controverse, comme en font foi les critiques et conflits récurrents impliquant les grands joueurs de la CC tels qu'Uber ou Airbnb.…”
Section: Consommation Collaborative Et (Quasi-)émancipationunclassified