2006
DOI: 10.7202/030269ar
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Quand la communauté thérapeutique pour toxicomanes devient-elle maltraitante?

Abstract: Tous droits réservés © Santé mentale au Québec, 1985 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. Résumé de l'article Dans ce texte, l'auteure essaie de répondre à la question suivante: Quand la communauté thérapeutique pour toxicomanes devient-elle maltraitante? Pour ce faire, elle s'appuie sur son expérience d'intervenante de quatre ans à Portage. Ell… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1

Citation Types

0
0
0
1

Publication Types

Select...
1

Relationship

0
1

Authors

Journals

citations
Cited by 1 publication
(1 citation statement)
references
References 18 publications
(17 reference statements)
0
0
0
1
Order By: Relevance
“…(CRD, 1985;Bertrand, 1981) Continuer d'obliger des personnes à se faire «traiter» sans leur consentement équivaut à croire que l'usage des produits est la cause des comportements jugés problématiques, et non l'effet de motivations plus profondes. De plus, criminaliser et «traiter» s'apparentent fortement lorsque le but majeur est la normalisation du sujet, même si les moyens ne sont pas les mêmes (Vertongen, 1986;Nadeau, 1985;Ferracuti et Newman, 1972). Avec la légalisation des drogues, les modèles d'intervention devront être repensés en fonction de nouvelles définitions des problèmes, de leurs causes et du type d'aide qui correspond à l'approche des toxicomanies comme symptômes et non causes d'un déséquilibre (Beauchesne, 1987).…”
Section: B) Une Redéfinition Des Droits Et Des Pratiques D'interventionunclassified
“…(CRD, 1985;Bertrand, 1981) Continuer d'obliger des personnes à se faire «traiter» sans leur consentement équivaut à croire que l'usage des produits est la cause des comportements jugés problématiques, et non l'effet de motivations plus profondes. De plus, criminaliser et «traiter» s'apparentent fortement lorsque le but majeur est la normalisation du sujet, même si les moyens ne sont pas les mêmes (Vertongen, 1986;Nadeau, 1985;Ferracuti et Newman, 1972). Avec la légalisation des drogues, les modèles d'intervention devront être repensés en fonction de nouvelles définitions des problèmes, de leurs causes et du type d'aide qui correspond à l'approche des toxicomanies comme symptômes et non causes d'un déséquilibre (Beauchesne, 1987).…”
Section: B) Une Redéfinition Des Droits Et Des Pratiques D'interventionunclassified