“…• La chimiothérapie s'avère d'une efficacité limitée pour la réduire, même si l'avènement des neuroleptiques atypiques se révèle un progrès considérable ; • La sévérité des symptômes négatifs (l'anhédonie, l'émousse-ment des affects, l'apathie, l'inattention ou les troubles de l'attention, l'apragmatisme, une capacité insuffisante de réponses aux situations, l'isolement ou le retrait social (David et Cutting, 1994) constitue un mauvais facteur de pronostic et d'évolution plus longue de la maladie (d'Amato et Rochet 1995 ;Andreasen, 2004Andreasen, /2001Andreasen, , 1994Andreasen, , 1989aAndreasen, , b, 1982) ; • De nombreux auteurs leur accordent une position centrale suivant diverses perspectives, pour comprendre et améliorer le sort des patients (Dalery et D'Amato, 1995 ;Flaum et Andreasen, 1995 ;Pine et al, 1997 ;Günther et al, 1995, Chen et al, 1995Brenner, 1989 ;Pomini et al, 1998) ; • Plusieurs études bien documentées ont montré que pauvreté psychomotrice et désorganisation cognitive sont corrélées avec un fonctionnement occupationnel et social réduit, alors que la sévérité du syndrome de distorsion de la réalité ne l'est pas de manière significative (d'Amato et Rochet 1995) ; • Enfin, la constellation de la symptomatologie négative peut jouer un rôle dans : -la constitution, le maintien ou le renforcement de croyances erronées sur soi ou les autres ; -renforcer les sentiments d'ambiguïté sur la réalité que peut éprouver le patient aussi bien que l'équipe soignante en ne permettant plus de faire la part de ce qui relève d'un trouble perceptivo-moteur (dysfonction même d'apparence mineur) d'une construction délirante ( Figure 2, page suivante). Troisièmement, les « signes doux » (Soft Signs) s'opposent aux « signes durs » de la neurologie classique.…”