Prévalence sérologique de la peste des petits ruminants des ovins et des caprins au Mali

Abstract

Cette étude présente les résultats d’une enquête sérologique qui évalue le statut épidémiologique de la peste des petits ruminants (PPR) d’ovins et de caprins de différentes régions du Mali. Les animaux ont été testés par Elisa de compétition (c-Elisa) afin d’évaluer la séroprévalence par région prospectée, ainsi que par espèce, classe d’âge et sexe. Les résultats indiquent un taux individuel de séroprévalence de 42,6 p. 100 [intervalle de confiance à 95 p. 100 (IC95) : 40,9 - 44,3]. Une variation significative de la séroprévalence a été observée entre les différentes régions allant de 5,5 p. 100 (IC95 : 3,3 - 7,7) à Gao (la région avec la plus faible prévalence) à 55,6 p. 100 (IC95 : 52,2 - 59,1) à Koulikoro (la région avec la plus forte prévalence). Une différence significative (p < 0,05) a été observée entre les prévalences estimées des femelles et des mâles, et entre celles des animaux adultes (> 3 ans) et des plus jeunes (< 3 ans), mais pas entre ovins et caprins. Ces résultats confirment la présence de la maladie à travers tout le territoire, avec une prévalence relativement élevée dans les régions du centre, du sud et de l’ouest. Ils montrent aussi que la maladie sévit probablement à l’état enzootique, soulignant la faiblesse du programme de vaccination contre la PPR au Mali. Ils révèlent l’urgence de mettre en place un plan de vaccination efficace afin de protéger le cheptel contre cette maladie contagieuse.

Appréciation de l’état de santé et Prévalence des parasites internes et de la Peste-Des- Petits-Ruminants chez les ovins dans la Commune Rurale de Thiou (Yatenga) au Burkina Faso

“…La prévalence a été significativement plus élevée chez les animaux de plus de 36 mois (45,4 %) que chez les animaux de moins de 15 mois d'âge (4,55 %), et cela implique que les anticorps anti PPR augmentent significativement avec l'âge, et l'immunisation semble s'acquérir de manière significative après l'âge de 24 mois. Cela concorde avec les conclusions d'une étude au Burkina (Sow et al, 2008), et au Mali (Kamissoko et al, 2013). Une variation significative de la prévalence sérologique de la PPR en fonction de la localité a été observeé, avec le village de Nodin présentant la valeur la plus élevée (59,1 %) que Thiou (22,7 %) et Nomon (18,2 %) (P < 0,05).…”

“…C'est ainsi que les helminthoses ont été identifiées comme un des facteurs limitant à l'expression du potentiel zootechnique (viande et lait) des animaux (Wesongah et al, 2005 ;Opara, 2005). La Peste-Des-Petits-Ruminants (PPR) comme biens d'autres pathologies demeurent toujours la grande hantise des éleveurs (Couacy-Hymann, 2007 ;Sow et al, 2008 ;Kamissoko et al, 2013). L'importance actuelle de ces maladies animales, leur émergence ou réémergence montrent que la surveillance est indispensable pour que soient définies des mesures de lutte adaptées.…”

Comparison of some zootechnical performances of local and Red Maradi goats reared under smallholder production systems in the Sudanian zone of Benin

“…(2017) in Niger. This difference may be explained by the various pathologies that generally affect the health status of young animals and especially young goats ( Baah, Tuah, Addah & Tait, 2012 ; Kamissoko et al., 2013 ), but also by the non-provision of appropriate care to new-born animals by some breeders and / or the non-use of veterinary services by others in case of disease. High young female mortality rates will negatively impact herd growth and profitability.…”

Impact of Peste des petits ruminants for sub‐Saharan African farmers: A bioeconomic household production model

“…Mortality and morbidity rates were set at various levels for sheep and goats, using estimates from the literature for the four countries (Ethiopia, Malawi, Mali, Rwanda) (Agga et al., 2019; Ahaduzzaman, 2020; Dundon et al., 2020; Kamissoko et al., 2013; Kivaria et al., 2013; Muse et al., 2012; Waret‐Szkuta et al., 2008). We used these epidemiological parameters to define the three scenarios: Endemic PPR at low (Endemic‐low) and high (Endemic‐high) morbidity rates, and an outbreak scenario with higher morbidity and mortality rates (Table 3).…”