Premature Infants in a Swedish County Hospital: Frequency and Early Prognosis

Abstract

Summary The author analyses and discusses a 10 year series of 952 premature live‐births from a Swedish district hospital where the percentage of prematures was 5.4%. The author shows that multiple births are partly responsible for prematurity and that the mothers of prematures are more frequently unmarried. The total mortality at the hospital was 21.6%, the death rate being 12.3% for the first day and 17.9% for the first week. The death rate of boy infants was significantly higher than that of girls. Obstetric intervention did not increase mortality, probably because in intervention cases the infants' birth weights were higher. The mortality rate of the infants of mothers with nephropathia gravidarum seemed lower, presumably because of longer intra‐uterine life. The author also reports 176 premature still‐births from the same period, but with a weight distribution different from that of the live‐births and a lower percentage of multiple births. The mothers of still‐births were relatively older and more frequently married. Nephropathia gravidarum was present in the mothers of 22.7% of the still‐births. Finally, the results are compared with the figures of earlier authors. The author recommends standardization of relevant definitions and registration methods so that the true prognosis of the premature may be established and the efficacy of modern therapeutic measures judged. YLPPÖ's nomenclature is recommended. Résumé L'auteur analyse et discute une série de dix ans comprenant 952 cas de naissance avant‐terme d'enfants vivants dans un hôpital de district suédois où le pourcentage des accouchements avant‐terme était de 5,4. L'auteur démontre que les naissances multiples sont en partie la cause d'accouchements prématurés et que les mères d'enfants nés avant‐terme le plus souvent ne sont pas mariées. La mortalité totale à l'hôpital était de 21,5%, le pourcentage étant de 12.3% pour le premier jour et de 17,9% pour la première semaine. Le pourcentage de décès des enfants mâles était sensiblement plus élevé que celui des filles. Les interventions obstétricales n'ont pas augmenté la mortalité, probablement parce que dans les cas d'intervention le poids des enfants à la naissance était plus élevé. Le pourcentage de mortalité chez les enfants de mères atteintes de néphropathia gravidarum semblait plus bas, probablement à cause de la période plus longue de vie intrautérine. L'auteur rapporte aussi 176 cas de naissance avant‐terme d'enfants mort‐nés pendant la même période, mais présentant une répartition de poids différente de celle des naissances d'enfants vivants et un pourcentage plus bas de naissances multiples. Les mères d'enfants mort‐nés étaient relativement plus âgées et plus fréquemment mariées. On a constaté de la nephropathia gravidarum chez les mères de 22,7% des enfants mort‐nés. Finalement on établit une comparaison avec les résultats et les chiffres obtenus par des auteurs antérieurs. L'auteur recommande la standardisation des définitions pertinentes et des méthodes d'enregistrement afin de permettre une prog...