Prehistory of human tuberculosis: Earliest evidence from the onset of animal husbandry in the Near East

Abstract

La tuberculose a été considérée, pendant longtemps, comme une zoonose transmise à l'homme par des bovins, notamment lors du processus de domestication de l'aurochs au Néolithique. Des travaux de phylogénie moléculaire récents ont remis en question ce dogme, montrant que le complexe Mycobacterium tuberculosis (MTBC) a existé comme pathogène humain depuis environ trois millions d'années. Cependant, des études récentes basées sur deux horloges moléculaires différentes ont proposé que la tuberculose humaine date de moins de 6 000 ans. Afin d'apporter de nouvelles données à ce débat, nous avons étudié les marqueurs paléopathologiques de la tuberculose sur des restes humains découverts dans le berceau proche-oriental de la Néolithisation, sur les sites de Dja'de el-Mughara (9310-8290 cal. BC) dans la moyenne Vallée de l'Euphrate (Syrie du Nord) et de Tell Aswad (8200-7500 cal. BC) au Levant central (Syrie du Sud). Ces deux sites ont livré chacun les restes squelettiques de plus d'une centaine d'individus qui ont fait l'objet de pratiques funéraires diverses. Les résultats obtenus par différentes approches (paléopathologie, micro-tomodensitométrie, paléomicrobiologie) confirment que ces vestiges constituent les plus anciens cas de la tuberculose humaine (un adulte et neuf immatures à Dja'de el-Mughara et un adulte à Tell Aswad) précédant et accompagnant l'émergence de la domestication des bovins au Proche-Orient. Parmi les onze cas identifiés, cinq individus ont été enterrés dans la Maison des Morts à Dja'de el-Mughara, les autres étaient inhumés dans des sépultures primaires, plurielles et mixtes. Sur la base de ces résultats, le futur défi serait de comprendre le rôle du contact étroit entre les humains et les animaux dans l'évolution du MTBC et les mécanismes d'émergence et de diffusion des souches modernes de la tuberculose humaine. Dans cette perspective, le Levant apparaît comme une région clé pendant les premières phases de la domestication animale et de la sédentarisation.

Parallel signatures of Mycobacterium tuberculosis and human Y-chromosome phylogeography support the Two Layer model of East Asian population history

“…A final form of data which should be taken into account when considering Mtb emergence scenarios comes from the fields of paleomicrobiology and ancient DNA 106 – 108 . These studies, which amplify Mtb sequence motifs, have produced evidence consistent with the presence of the pathogen in samples from Neolithic Israel 109 , 110 , Syria 111 , 112 , Germany 113 , Hungary 114 – 116 , Egypt 117 and Britain 118 , dating up to an estimated 10.8Kya. Multiple studies have also detected the TbD1 deletion 110 , 113 , 117 , 118 , implying that evolutionarily modern lineages were present at these timepoints.…”

The Evolution of Diagnostic Techniques in the Paleopathology of Tuberculosis: A Scoping Review

“…Molecular studies confirmed TB in ancient human remains from necropoles in Ancient Egypt [78], Asia [79,80], America [81][82][83][84], and Europe [77,[85][86][87][88][89][90][91][92][93][94][95][96][97][98][99][100]. These authors reported aDNA extracted and analyzed and positively tested for MBTC, both from vertebral lesions and highly associated lesions.…”

The Culture-Related Development of Architecture in the Neolithic Period

“…Subsequently, rectangular houses in the Rössen culture (4,600-4,300 BC) were developed into trapezoidal forms, probably due to some cultural connection with the inflow of new inhabitants The Rössen houses were much longer than in Linearbanderkeramik culture; the longest known of this culture, a building from Inden, Germany, was ca. 52 m long with the central part of 31 m (Bakels, 2009). This house had a kind of antechamber separated by a wall from the central part where timber posts supporting the roof were grouped into triple rows; its rear part was the narrowest with a roof supported by single posts and most probably served sleeping purposes.…”