“…Dans ce contexte, l'apport de notre enquête est de fournir quelques indicateurs sur les pratiques et connaissances MIN des étudiants futurs enseignants au Bénin; nous avons ainsi mis en évidence certaines de leurs manières de faire, essentiellement adossées au téléphone mobile, et également identifié leurs besoins en formation. Ainsi, commeAillerie et Rakotomalala Harisoa (2020), nous observons des pratiques MIN aléatoires, par tâtonnement, qui sont de fait, pour de futurs enseignants, difficiles à transmettre à leurs élèves. Aillerie et Rakotomalala Harisoa observent également le manque de travail en réseau ainsi qu'une forte dimension individuelle, voire solitaire, des pratiques MIN; nous ne les suivons pas sur ce point, puisqu'une majorité des enquêtés envisage d'utiliser les réseaux sociaux pour « partager, mettre en commun des informations » (79 %) ou encore « travailler et réfléchir à plusieurs » (59 %).Notre enquête peut également être envisagée auprès des élèves du secondaire pour permettre aux enseignants de disposer de données susceptibles de les aider à mieux adapter la dimension EMI qu'ils intègrent dans leur enseignement; c'est une des suites possibles au présent travail.…”