L'objectif de cet article est de montrer dans quelle mesure les politiques sociales québécoises et canadiennes font une juste place aux femmes qui, dans la problématique des familles réorganisées, doivent assumer seules les responsabilités découlant de la monoparentalité. Dans une première partie, les auteurs présentent les conditions psychosociales des femmes séparées et soulignent toute l'importance du problème. Dans la deuxième partie de l'article, ils s'interrogent sur les mesures dont s'est dotée la société québécoise pour aider les femmes à assumer leurs responsabilités monoparentales. L'article conclut en reconnaissant une validité certaine aux efforts qui se font de plus en plus pour instaurer de telles mesures, mais il déplore l'absence dommageable d'une véritable politique familiale intégrée à la société québécoise