La pneumopathie à SARS-Cov-2, dont les premiers cas sont apparus en Chine en novembre 2019, est à l'origine d'une pandémie mondiale depuis le mois de mars 2020.
À son atteinte du parenchyme pulmonaire connue et majoritaire, s'ajoutent d'autres anomalies thoraciques dont des pneumomédiastins, plus rarement décrits.
Nous rapportons deux cas de pneumomédiastins spontanés chez deux patients qui n'avaient pas été traités par une ventilation mécanique.
Bien que ne semblant pas avoir d'incidence sur le pronostic de la maladie, un pneumomédiastin est à rechercher chez le patient atteint de pneumopathie à SARS-Cov-2 devant une majoration de la dyspnée, l'apparition d'un emphysème sous-cutané, ou l'apparition d'une douleur thoracique.