“…le recueil d'une volonté ou d'une non opposition du patient d'aller dans ce sens ; l'information claire des proches de la finalité du transfert en réanimation et du risque même faible, de non évolution vers la mort encéphalique, de non prélèvement et d'extubation ; l'accord du consultant externe requis par la loi du 22 avril 2005 ; la prévention de la douleur et la certitude, à tout moment, d'une absence de souffrance supplémentaire pour le patient ; des critères stricts d'imminence de la mort encéphalique au moment du transfert en réanimation : score de Glasgow à 3-4/15, mydriase et abolition des réflexes photomoteurs et cornéens par exemple [14,23] ; la fixation d'un délai raisonnable au-delà duquel cette « réanimation d'organes » serait arrêtée si la mort encépha-lique ne survient pas (2 à 3 jours). Le maintien en réanimation des fonctions vitales n'exclut en aucun cas une prise en charge palliative et celle-ci doit alors être assurée de façon optimale concomitamment à la stratégie de préservation des organes.…”