Persistance de <i>E. coli</i>, des oeufs d’helminthes et des kystes de protozoaires contenus dans les eaux usées urbaines d’arrosage sur les cultures maraîchères à Dschang, Ouest-Cameroun

Abstract

Ce travail a bénéficié du soutien de la Fondation Internationale pour la Sciences à travers les bourses W5005-1, W5005-2, W4006-1 et W4006-2 à qui les auteurs adressent un grand merci. RESUME Le risque lié à l'utilisation des eaux usées en agriculture dépend de la durée de survie des microorganismes pathogènes sur les cultures. Ce travail a pour objectif de suivre in situ la durée de survie de E. coli, des oeufs et des kystes de parasites sur la carotte, l'aubergine et la laitue. Les cultures ont reçu de l'eau polluée à la maturité, et elles ont été échantillonnées et analysées pendant une semaine. En saison pluvieuse, une chute de 73%, 83%, 97% de E. coli a été obtenu sept jours après sur la laitue, la carotte et l'aubergine respectivement. En saison sèche, cette baisse a été respectivement de 97%, 95% et 99%. Malgré le fort pourcentage de chute, excepté l'aubergine, le taux de E. coli est resté supérieur aux seuils sanitaires (10 3 E. coli/g). Le pourcentage d'échantillon positif en oeufs et en kyste, varie entre 0 et 25% sur la laitue et la carotte, et entre 0 et 8% sur l'aubergine. Ce qui est un danger pour les consommateurs de ces légumes qui se consomment cru. Afin d'éviter ou de réduire le risque lié à cette pratique, les maraîchers devrait arrêter l'arrosage des cultures au moins une semaine avant la récolte.

Consequences of hygiene and sanitation limitations on physicochemical, bacteriological and parasitological quality of water for vegetable irrigation purpose in the Mbouda lowlands, Cameroon western highlands

“…In Mbouda, as in most cities in Cameroon, the risk associated with poor quality of vegetable irrigation water is not taken into account in the strategies to combat waterborne diseases; the focus is essentially on the quality of drinking water. Several studies point to the lack of hygiene, sanitation and consumption of contaminated water or food as the cause of these diseases (Mendoza‐Espinosa & Daesslé, 2018; Mulopo & Chimbari, 2021; Ntangmo Tsafack et al, 2012, 2019a; Ntangmo Tsafack et al, 2022; Ntangmo Tsafack, Joko, et al, 2021b). Waterborne diseases are, however, recurrent in the city of Mbouda and constitute a real public health problem.…”

“…This high level of bacteriological pollution could be due to the poor quality of the water used for watering. In fact, irrigation water and fertilizers of organic origin have already been incriminated in the contamination of market garden produce (Kouam et al, 2010;Ntangmo Tsafack et al, 2019a).…”