“…D'autres travaux indiquent une prévalence de l'hyperglycémie supé-rieure à 200 mg/dL (11,1 mmol/L) chez 12 à 27 % des patients qui reçoivent une NPT [29,30], tandis qu'une étude espagnole récente (non publiée in extenso) rapporte que 51 % des patients non agressés qui allaient bénéficier d'une NPT présentaient des anomalies du métabolisme du glucose (basées sur les valeurs de glycémies et d'hémoglobines glyquées) avant de débuter la NPT [31]. De plus, des études à la fois rétrospectives et prospectives démontrent que la mise en route d'une NE et d'une NP est un facteur de risque indépendant de l'apparition ou de l'aggravation d'une hyperglycémie, indépendamment d'une histoire préalable de diabète et que ceci est associé à un accroissement du risque de morbi-mortalité chez ces patients [12,20]. Concernant les méca-nismes impliqués, l'hyperglycémie per se, outre le fait qu'elle révèle la gravité de la maladie sous-jacente, entraîne des consé-quences défavorables majeures qui affectent le pronostic du patient hospitalisé, incluant l'augmentation de la mortalité, le taux d'infection et la durée de séjour à l'hôpital.…”