Parasitisme des tiques (Ixodidae) des bovins à Tiaret, Algérie

Abstract

Afin de mieux cerner le problème des nuisances et des maladies transmises par les tiques (Ixodidae) aux bovins en Algérie, l’auteur a étudié les caractères saisonniers de leur activité parasitaire dans la région de Tiaret (Algérie). De janvier à décembre, sur un échantillon de 1 240 bovins examinés, 368 étaient infestés par des tiques, d’où un taux d’infestation globale d’environ 30 p. 100. La charge parasitaire mensuelle maximale a été de cinq tiques par animal. Parmi 3 975 tiques collectées, 13 espèces ont été identifiées, dont six du genre Hyalomma (66 p. 100) et trois du genre Rhipicephalus (31 p. 100). L’espèce numériquement dominante a été H. lusitanicum (20 p. 100), alors que H. excavatum et H. marginatum marginatum ont montré les taux d’infestation des bovins les plus élevés (13 p. 100). Les trois espèces monotropes, reconnues vectrices des piroplasmoses bovines en Algérie, ont représenté 37,4 p. 100 de la population totale des tiques. Parmi ces dernières, Rhipicephalus bursa en a représenté 69 p. 100, Hyalomma detritum 28 p. 100 et Boophilus annulatus 3 p. 100. Le climat semi-aride de la région devait être moins favorable à B. annulatus. La présence de R. bursa s’est révélée annuelle, alors que celle de H. detritum a été limitée à environ quatre mois, en raison d’une diapause hivernale plus prolongée de ses préimagos. La prédominance de R. bursa a permis de penser que les babésioses devraient être plus fréquentes dans la région que la théilériose (à Theileria annulata). La faible charge parasitaire observée et les nombreux cas de piroplasmoses signalés chez les bovins supposaient l’existence d’un problème de stabilité enzootique envers ces maladies. A cause d’un risque d’infection potentiel à certaines périodes de l’année, notamment pour les bovins importés, en raison de la prédominance des tiques adultes en saison chaude et des préimagos en saison froide, un traitement acaricide préventif peut être entrepris en mai et en octobre.

The effect of host vicariance and parasite life history on the dispersal of the multi‐host ectoparasite, Hyalomma truncatum

“…This is based on the premise that optimal climate is needed for the completion of tick life cycles (Ogden et al ., ). In the case of H. truncatum, it has been noted that adult activity in the genus is more prevalent during the warmer months (South Africa: Londt et al ., ; Algeria: Boulkaboul, ), a finding also supported by the higher prevalence of Crimean‐Congo haemorrhagic fever during these times (Bente et al ., ). Given that the two clades of H. truncatum occur predominantly in two different hemispheres with different climate regimes, it is possible that the different breeding cycles could act as a premating isolation mechanism between these clades.…”

“…Indeed, the data suggest that the most recent range expansions for H. truncatum coincides with 100 ka wet and dry cycles documented for the continent (deMenocal, , ; Maslin & Christensen, ; Campisano, ). During periods of unfavourable climate changes, the climatically sensitive H. truncatum (Londt et al ., ; Yousfi‐Monod & Aeschlimann, ; Boulkaboul, ) experiences population declines where they persisted in single refugia (several in the north and one in the south). When the habitat became more favourable they expanded throughout the host ranges, providing a pattern of shared haplotypes throughout southern Africa and also to a lesser extent throughout west Africa (where stronger contemporary biogeographical barriers exist among populations).…”

Difference in tick infestations

“…No infestation was observed throughout the study period in goats. This may be due to the immunity of these hosts (Boulkaboul, 2003), or the biotic (climate and environment) and abiotic (age, sex, race and immunity) factors that influence tick infestation prevalence (Dantas-Torres, 2010; Domșa et al, 2016).…”

“…In Algeria, few studies have addressed the pathogenic role, biodiversity and dynamics of tick populations (Boulkaboul, 2003). In this sense, such studies are rare in the arid regions of Algeria.…”

Chemical Composition and Acaricidal Activity of the Essential Oils of Some Plant Species ofLamiaceaeandMyrtaceaeagainst the Vector of Tropical Bovine Theileriosis:Hyalomma scupense(syn.Hyalomma detritum)

“…Hyalomma detritum ), is also present in this area. This species has been the most frequently recorded from several surveys conducted in Algeria [3, 4]. Many approaches have been used for tick management such as biological control using pathogens or predators, pheromone-assisted control, herbal pour-on or dip preparations including green manufactured nanoparticles [5], and vaccination [6].…”