On-farm biological control of the pearl millet head miner: realization of 35 years of unsteady progress in Mali, Burkina Faso and Niger

Gestion de la chenille mineuse de l'épi du mil par des lâchers du parasitoïde Habrobracon hebetor Say au Niger

“…La démarche de mise en place a suivi plusieurs étapes : -la formation de tous les acteurs à la lutte biologique contre la MEM, avec comme thématiques : la biologie de la MEM, la lutte biologique et ses modalités de mise en oeuvre, l'évaluation d'un programme de lutte ; -la mise en place d'équipes régionales d'intervention composées de cadres des services techniques du ministère de l'Agriculture et d'animateurs des organisations paysannes pour : * identifier des zones potentielles d'attaque de la MEM en repérant les zones de semis hâtif du mil, présentant des sols dunaires et des antécédents de dégâts de la MEM, * confirmer les zones d'infestation avec le déplacement des équipes pour repérer les pontes du ravageur dans les zones ciblées, * mettre en place le dispositif de lutte biologique au niveau des villages concernés par les infestations ; -la surface couverte par les lâchers de H. hebetor a été déterminée de la façon suivante : un dispositif de 15 sacs de lâcher placés dans chaque village couvre au moins un rayon de 5 km soit 7850 ha (Baoua et al, 2014 ;Payne et al, 2011). Il a été considéré qu'au moins 60 % des surfaces autour des villages sont semées en mil ; -pour chacune des années, l'évaluation de l'opération a été effectuée par les chercheurs avec l'appui des animateurs des organisations paysannes.…”

“…Ce système libère en moyenne 57 à 71 parasitoïdes, huit jours après sa préparation et pendant une période de deux semaines. Ce programme, financé par la fondation McKnight (http:// mcknight.ccrp.cornell.edu/projects/waf_cop/WAF_09-036/ 09-036_project.html), a permis l'expérimentation des lâchers dans plus de 400 villages du Niger, du Burkina Faso et du Mali (Payne et al, 2011).…”

Sustainable intensification in African agriculture

“…In some cases, biological control agents have been introduced where pesticides were not being used at all (e.g. again in Mali, with the introduction of Habrobracon hebetor parasites to control millet head miner; Payne et al, 2011). The greater diversity of trees, crops (e.g.…”

“…With widespread pesticide control being not an economical option and plant breeding being unsuccessful over the years, biological control was explored as a possibility, with a natural enemy, the parasitic wasp (H. hebetor), eventually discovered in Senegal (Payne et al, 2011). …”

A new suite of twenty-two polymorphic microsatellite loci in the parasitic wasp, Habrobracon hebetor (Hymenoptera: Braconidae): Promising molecular tools for studying the population genetics of several beneficial braconid species

“…This parasitoid is considered to be one of the most promising biological control (BC) agents for many stored-product pests, including the Indian meal moth Plodia interpunctella (Hübner), the Mediterranean fl our moth, Ephestia kuehniella (Zeller), the rice moth Corcyra cephalonica (Stainton), the greater wax moth, Galleria mellonella L., the cotton bollworm Helicorverpa armigera (Hübner), and also the millet head miner, Heliocheilus albipunctella (de Joannis), thanks to its cosmopolitan distribution and ability to regulate populations of many destructive moth pests of stored-food commodities (Payne et al, 2011;Adarkwah et al, 2014;Ba et al, 2014;Ghimire & Philipps, 2014). The parasitoid is sold commercially as a biological control agent, whilst because it can easily be mass reared, indigenous populations have also been reared and released in the fi eld or in storage for effecEur.…”