“…Pour se référer à quelques enquêtes récentes menées en France, il ne s'agissait pas de porter notre attention sur les « petitsmoyens » vivant en banlieue (Cartier et alii, 2008), sur les « ménages modestes du périurbain » (Girard, 2017) ou sur la « petite bourgeoisie rurale » (Bruneau et alii, 2018). Et nous avons également délibérément choisi de ne pas prendre pour entrée les ménages endettés de « zone urbaine sensible » (Perrin-Heredia, 2013), les « jeunes ruraux » (Coquard, 2016) ou l'« autre monde populaire » des employées de service à domicile (Avril 2014). Mais se centrer sur ces « classes populaires du milieu » impliquait de n'exclure de l'analyse ni les groupes populaires en petite ascension sociale, plus proches des classes moyennes, ni les ménages plus pauvres ou précaires.…”