Neurological manifestations associated with COVID-19: a nationwide registry

Abstract

Objective. To analyze the spectrum and characteristics of neurological manifestations associated with SARS-CoV-2 infection. Methods. We conducted a nationwide, multicentric, retrospective study during the French COVID-19 epidemic in March-April 2020. All COVID-19 patients with de novo neurological manifestations were eligible. Results. We included 222 COVID-19 patients with neurological manifestations from 46 centers throughout the country. Median age was 65 years (IQR 53-72), and 136 patients (61.3%) were male. COVID-19 was severe or critical in almost half of the patients (102, 45.2%). Brain imaging was performed in 192 patients (86.5%), including 157 MRI (70.7%). Cerebrospinal fluid was analyzed in 97 patients (43.7%), with positive SARS-CoV-2 PCR in 2 out of 75 tested (2.7%). The most common neurological diseases were COVID-19 associated encephalopathy (CAE, 67/222, 30.2%), acute ischemic cerebrovascular syndrome (AICS, 57/222, 25.7%), encephalitis (21/222, 9.5%), and Guillain-Barre Syndrome (GBS, 15/222, 6.8%). Neurological manifestations appeared after first COVID-19 symptoms with a median delay of 6 days in CAE, 7 days in encephalitis, 12 days in AICS and 18 days in GBS. Around 25% of CAE and AICS were inaugural and 30% of CAE and encephalitis were diagnosed after discontinuation of sedation. Less common manifestations were also described, including meningitis and cranial neuropathy. The median follow-up of the patients was 24 days, with a particularly high short-term mortality rate in patients with CAE and AICS (19/124, 15.3%). Interpretation. Neurological manifestations associated with COVID-19 mainly included CAE, AICS, encephalitis and GBS. Clinical spectrum and outcomes were broad and heterogeneous, suggesting different underlying pathogenic processes.

Manifestations neurologiques dans la pandémie de COVID-19

“…Les méningo-encéphalites associées de façon directe au SARS-CoV-2 sont plutôt rares, de 6 à 9,5 % selon les séries [11] , [12] , [13] . Dans un cas radioclinique démonstratif a été décrit un tableau d’encéphalite limbique, avec atteinte unilatérale mésiotemporale droite, ce qui conforte l’hypothèse d’une extension virale trans-synaptique depuis les régions olfactives [14] .…”

“…Dans un cas radioclinique démonstratif a été décrit un tableau d’encéphalite limbique, avec atteinte unilatérale mésiotemporale droite, ce qui conforte l’hypothèse d’une extension virale trans-synaptique depuis les régions olfactives [14] . Toutefois, dans une vaste étude française sur 222 malades, présentant des troubles neurologiques, sur 97 examens du LCR, une pléiocytose n’était présente que chez 18 patients (18,6 %) et la PCR pour SARS-CoV-2 n’y était positive que dans 2/75 des cas (2,1 %) où elle avait été cherchée [11] . Un mécanisme para-infectieux semble le plus souvent en cause, d’autant que le délai d’apparition des encéphalites est souvent décalé, jusqu’à 17 jours après le début des signes infectieux, et que la réponse aux corticoïdes, quand ils ont été essayés, était très bonne [11] , [15] .…”

“…Toutes les séries mentionnent une fréquente confusion mentale : 65 % des malades en service de réanimation, avec fréquente agitation [16] . Dans une autre série, des troubles de la conscience ont été observés dans 78 % des cas d’encéphalopathie [11] , les mécanismes toxiques ou métaboliques pouvant être d’origine multiple : orage cytokinique, sepsis et son cortège inflammatoire, insuffisance rénale, troubles ioniques… [2] , [11] , [12] . Dans ces cas, ni l’IRM cérébrale ni l’examen du LCR ne montrent d’anomalie spécifique [12] .…”

“…Dans une série chinoise de 304 patients souffrant de COVID-19, seuls 2 patients auraient manifesté des épisodes « d’allure épileptique » dans un contexte de troubles ioniques [18] . Dans une plus récente série française de 222 patients ne furent enregistrés que 8 cas ayant fait une crise épileptique isolée [11] . Il est donc peu probable que la genèse des troubles de la conscience relève de crises comitiales.…”

“…Toutes les grandes séries mentionnent la survenue d’AVC [4] , [20] , [21] , à une fréquence allant de 6 % [20] à 1,7 % [21] . Si on se limite à la population faisant des complications neurologiques de la COVID-19, les AVC en représentaient de 28,4 % des cas dans une série française [11] à 62 % dans une série anglaise récente [13] , [15] . Il s’agit dans l’immense majorité des cas d’AVC ischémiques.…”